Modifié 14h- "Aucun enseignant ne pratique une méthode syllabique pure, et encore moins la méthode globale. On sait qu’il faut savoir déchiffrer, conduire les élèves à étudier les correspondances entre les lettres et les sons, afin d’accéder à la compréhension. Mais cela n’exclut pas de travailler sur la reconnaissance de mots entiers ou de syllabes avant de savoir les déchiffrer. Ce (faux) débat a tendance à occulter d’autres faiblesses du système français, en particulier le manque de pratiques efficaces pour enseigner la compréhension", explique M Florin dans Le Dauphiné. " Davantage que la réduction de la classe, l’essentiel est de permettre d’aller plus loin dans l’étude de la langue et dans les échanges, si cela favorise aussi des temps pendant lesquels l’enfant est concentré sur une tâche. Des expériences précédentes ont produit des résultats décevants lorsque les enseignants ont continué de faire avec 12 élèves ce qu’ils faisaient avec 25."
Dans Le Dauphine
L'étude de R Goigoux