La science de terrain, ça marche 

Les enquêtes de terrain ont un effet bénéfique sur l'enseignement des sciences, affirme un doctorant québécois de l'Université du Québec à Montréal. Selon une étude réalisée par Jean-Philippe Ayotte-Beaudet auprès d'élèves du collège, les sorties scientifiques sur le terrain peuvent susciter l'intérêt des élèves, un effet mesuré auprès de 2000 collégiens.

 

 Plus précisément, son étude établit que " ni le choix de la discipline ni ce qui était demandé aux élèves ne semble avoir une incidence sur leur intérêt envers l'activité, révèle-t-il. En revanche, la préparation avant la sortie, l'encadrement durant l'activité et l'autonomie accordée aux élèves figurent parmi les facteurs qui influencent l'intérêt". Par exemple les élèves apprécient la  présence d'un technicien sur place ou le fait d'avoir appris une notion sur le terrain.

 

Jean-Philippe Ayotte-Beaudet rappelle que "les activités scientifiques réalisables à distance de marche de l'école sont nombreuses, souligne-t-il. Nul besoin de louer un autobus pour se déplacer. On peut, par exemple, observer la flore et la faune dans un parc ou dans un boisé, collecter des échantillons de sol et en analyser la composition, construire un cadran solaire pour aborder les cycles du jour et de la nuit, analyser les types de roches et minéraux en bordure d'un cours d'eau, ou identifier les îlots de chaleur urbains".

 

Sur el site UQAM

Un exemple en France : G Pagnier

 

 

Par fjarraud , le vendredi 23 juin 2017.

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