Les inspecteurs du SNPI en contre réforme 

"Si la réduction des effectifs est une nécessité, elle ne peut pas être financée par la disparition des postes de maîtres supplémentaires exerçant au service d’un dispositif (« Plus de maîtres que de classes ») qui commence à porter ses fruits. La réduction des effectifs demande une augmentation de la dépense publique, légitimée par les enjeux fondamentaux de la démocratisation de la réussite scolaire", déclare le SNPI Fsu, syndicat des inspecteurs du primaire, dans un communiqué du 23 mai.

 

Le syndicat s'oppose aussi à la réforme des rythmes et à l'autonomie des établissements. "Rien ne prouve que l’autonomie des établissements soit favorable à la réussite des élèves. Elle présente au contraire de grands risques de développer les inégalités et de renforcer des  stratégies managériales qui sont loin d’avoir prouvé leur capacité à influer positivement sur les apprentissages des élèves", écrit le syndicat de Paul Devin. "La libéralisation réglementaire qui permettrait à chaque commune d’organiser la semaine scolaire, entraînera une nouvelle déstabilisation de l’action publique d’éducation au profit de choix guidés par des motivations les plus diverses et parfois au détriment de l’intérêt des élèves. Elle rendra difficile l’organisation rationnelle du temps de travail des enseignants. C’est au contraire une réglementation nationale, résultant de l’analyse des difficultés actuelles, qui doit définir l’organisation de la semaine scolaire".

 

SNPI

 

 

Par fjarraud , le mardi 23 mai 2017.

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