Le Snes, le Snuipp et l'Unsa Education saluent différemment l'arrivée rue de Grenelle de JM Blanquer. Les syndicats Fsu sont déjà fort critiques quand l'Unsa se réjouit d'un premier rendez vous.

"L’Éducation nationale... revient à celui qui mit en œuvre les coupes budgétaires décidées par N. Sarkozy, la quitta pour diriger une prestigieuse école de management, a déroulé dans ses écrits un programme éducatif caractérisé par quelques marqueurs tels l’autonomie, l’évaluation permanente en vue de mesurer la performance,  la sélection des jeunes en fonction de leurs compétences supposées... J.-M. Blanquer se prévaut de s’appuyer sur les comparaisons internationales, la science... conseillons-lui surtout de s’appuyer sur les personnels", écrit la secrétaire générale du Snes, Frédérique Rolet.

" C'est toujours intéressant d'avoir quelqu'un qui connaît les institutions", commence Francette Popineau, co-secrétaire générale  du Snuipp Fsu sur RTL. Elle rappelle son passé." Ce qui est un handicap, c'est qu'il a été associé à des politiques extrêmement régressives sur l'école : les suppressions de postes, la fin de la formation initiale pour les enseignants... Nous comptons sur sa capacité d'analyse". F Popineau reprend le ministre notamment sur la suppression des maitres surnuméraires et la nouvelle réforme des rythmes qui doit être confiée aux enseignants et aux parents et non aux maires.

Du coté de l'Unsa Education on se réjouit d'un premier rendez vous fixé au 24 mai. "Les enseignants souhaitent de la continuité", note sur Twitter Stéphane Crochet, secrétaire général du Se-Unsa.

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