L'idée d'une hausse des inégalités entre générations est scrutée de près par la Paris School of Economics. Hippolyte d’Albis et Ikpidi Badji publient une étude précise basée sur des données Insee sur les familles. " Si l’on prend l’ensemble des cohortes nées entre 1901 et 1979, aucune génération n’a été désavantagée par rapport à ses aînées", écrit la PSE. "La discussion de ces résultats à partir de méthodes alternatives révèle l’importance de la croissance économique dans l’élévation du niveau de vie des générations et confirme qu’aucune génération n’a eu une consommation inférieure à celle des générations qui l’ont précédée. Ce travail d’Hippolyte d’Albis et Ikpidi Badji permet donc de « tordre le cou » à l’idée que les baby-boomers ont ruiné leurs enfants".
L'étude s'attaque a un autre mythe celui qui voudrait que le système de protection sociale, notamment dans ses composantes d’assurance vieillesse et maladie qui sont essentiellement destinées aux plus âgés, n’est pas soutenable. Elle interroge aussi l'accroissement des inégalités au sein des générations notamment la jeunesse d’aujourd’hui.
L'étude