Malgré le sérieux avec lequel les alertes attentats intrusion ont été traitées dans les écoles et les établissements scolaires, la chaine d'alerte doit être nettement améliorée C'est ce que révèle le rapport de l'Observatoire national de la sécurité et de l'accessibilité des établissements d'enseignement présenté le 1er mars par Jean-Marie Schléret, son président.

Selon le rapport , " La préoccupation principale des établissements concerne le signal d’alerte interne en cas d’attentat-intrusion. Une analyse plus fine de ces remarques montre que deux tiers des établissements ayant évoqué l'alerte dans leur réponse ne disposent pas d’un signal spécifique audible et déclenchable par tous". Faite d'investissement des collectivités locales, écoles et établissements se débrouillent : coups de sifflet, sonneries, mais tous ces signaux sont confus. L'Observatoire demande un signal clair et spécialisé.

De même dans les établissements, les enseignants doivent adapter la réponse au danger. Or il n'est pas clair de savoir si on doit fuir ou s'enfermer. En fait seule cette situation a été répétée. Et encore dans de nombreux cas il n'est pas possible de s'enfermer.

Le rapport montre aussi que la chaine d'alerte ne fonctionne pas si bien que cela. Dans l'académie de Rouen seulement 40% des établissements ont réceptionné le SMS lancé du rectorat, 21% n'ont reçu aucune forme d'alerte.

Le rapport de l'ONS