Bilan positif du dispositif "Plus de maitres que de classes " selon l'IFé 

Fer de lance de la réforme du primaire souhaité à la fois par les syndicats et par le ministère, le déploiement du dispositif Plus de maitres que de classes (PDMQC) est évalué très positivement par Patrick Picard (Centre Savary Ifé) dans une étude portant sur une centaine de maitres surnuméraires (M+).

 

Pour lui, "le dispositif PDMQC impacte positivement le travail collectif et collaboratif des dyades M/M+ ainsi que le collectif de l’école (voire de la circonscription, voire du réseau). PDMQC permet donc la mise en œuvre d’un travail collaboratif autour des difficultés des élèves, afin d’apporter des solutions didactiques et pédagogiques. Le partage des temps de préparation des séances, des bilans après la classe permet d’échanger, de partager, d’observer de diffuser des pratiques pédagogiques que l’ont pourrait nommer robustes, voire aussi innovantes. Le dispositif PDMQC impacte positivement l’intermétier, la collaboration entre différentes fonctions dans l'école et la circonscription".

 

Il souligne aussi que "le dispositif PDMQC met le pilotage en mouvement, qu’il soit départemental ou local. Au niveau du pilotage département un suivi pluricatégoriel permet de donner les grands axes. Un pilotage local permet quant à lui une mise en adéquation entre ce prescrit et la réalité de terrain de manière à mettre les enseignants dans les meilleures conditions possibles et favoriser ainsi la réussite de tous les élèves".

 

Pour autant, "une grande partie de l’efficacité de cette mesure, pour qu’elle donne les meilleurs résultats pour les apprentissages des élèves, va être dans la capacité de l’accompagnement pédagogique de proximité (inspecteurs, conseillers pédagogiques, directeurs, coordonnateurs) à aider les équipes d’enseignants à prendre du recul sur les choix qu’ils font, et à enclencher des processus vertueux. En effet, la culture « égalitariste » des écoles françaises tend dans un premier temps à donner à chaque enseignant une part « équitable » du temps de travail du M+. Partant du principe que chacun n’a pas un travail plus difficile que l’autre, le M+ peut être vécu comme un moyen d’abaisser la charge de travail de l’enseignant".

 

Le bilan

 

Par fjarraud , le mercredi 18 mai 2016.

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