" S’il y a effectivement un vrai enjeu à faire la promotion de la scolarisation précoce auprès des familles, l’objectif ne peut pas être de faire du chiffre pour du chiffre en affichant une hausse du taux de scolarisation des tout-petits"n écrit S Sihr, secrétaire général du Snuipp dans un communiqué du 5 avril. Il faut allusion à la "grande mobilisation" lancée le 4 avril par la ministre.
" Pour que les tout-jeunes élèves tirent bénéfice d’une scolarisation précoce et pour convaincre les familles, il faut mettre en place des conditions particulières, au sein d’une organisation particulière, avec des enseignants volontaires et formés. Pouvoir être attentif à leurs besoins propres, les aider dans leur socialisation, le développement du langage requière des classes spécifiques d’enfants de moins de trois ans avec des effectifs réduits à 15 élèves. C’est loin d’être le cas actuellement puisque dans 60 % des cas, ces jeunes enfants sont répartis dans des classes de petite section parfois très chargées" (le ministère annonce seulement 11% de TPS à un seul niveau NDLR).
Communiqué
Maternelle la grande mobilisation tardive