La fermeture préventive des lycées parisiens a suscité de nombreux réactions du ministère, du principal syndicat des chefs d'établissement, le Snpden, et du rectorat de Paris. Craignant des incidents violents, des proviseurs parisiens souhaitaient une fermeture préventive de leur lycée. Selon le Snpden plus de 25 lycées étaient susceptibles d'être fermés. Le syndicat mentionnait, selon Le Parisien, Bergson, Jacques-Decour, Chaptal, Carnot, Voltaire, Duruy, Lafontaine Les organisations lycéennes ont appelé les lycéens au blocage des lycées le 31 mars. Des incidents violents ont eu lieu le 24 mars dans deux lycées.
Dans la journée du 30 mars, le rectorat précisait que "un lycée ne peut pas être fermé par anticipation" et qu'une fermeture "ne peut être envisagée que le jour même pour des raisons de sécurité absolue avérées et ne peut être effectuée qu'en accord avec le recteur". Une déclaration qui n'a pas empêché le proviseur du lycée Jean de la Fontaine d'annoncer la fermeture du lycée sur son site internet.
Selon l'avocate Valérie Piau, spécialiste du droit scolaire , ces fermetures anticipée seraient illégales et violeraient le principe de continuité du service public et le droit aux cours des élèves. Outre les questions de sécurité mises en avant dans les déclarations du 30 mars, le mouvement de grève pourrait aussi toucher le fonctionnement des services de restauration et l'enseignement dans les établissements.