Mobilisées contre la loi sur le travail pour une seconde journée de manifestations, les organisations lycéennes n'ont toujours pas réussi à donner une grande ampleur à leur mouvement le 17 mars. On comptait selon le ministère 115 lycées bloqués sur 2500, contre 90 le 9 mars. L'UNL avance de son coté plus de 200 lycées bloqués.

La situation était en fait très contrastée selon les types de lycée. Ainsi ce 17 mars au matin, le lycée parisien Rodin était bloqué par un amas de poubelles. A partir de 8 heures des lycéens se sont regroupés sans banderole pour filtrer les entrées. Seuls les collégiens pouvaient passer. Quelques centaines de mètres plus loin le lycée professionnel Corvisart n'était pas concerné par le mouvement. D'une façon générale le mouvement s'est limité aux lycées généraux et technologiques de centre ville.

Des lycéens ont aussi manifesté avec les salariés mobilisés par la Cgt, la Fsu, FO et Sud. A Paris le cortège comptait 9 000 personnes selon la police, 80 000 selon la Cgt. Des incidents ont eu lieu à Paris, mais aussi à Nantes, Rouen, Marseille et Rennes.

A l'issue de la journée les syndicats Cgt, Fo, Fsu, Solidaires , l'Unef et les organisations lycéennes Unl et Fidl ont annoncé une journée de grève et manifestation le 31 mars pour obtenir le retrait du projet de loi.  Elle sera précédée d'une journée de "mobilisation" le 24 mars. Les lycéens vous donnent rendez vous jeudi prochain à l'occasion d'une semaine marquée aussi par des manifestations de fonctionnaires le mardi 22.

F Jarraud

Communiqué