Reçues à Matignon le 11 mars à propos de la loi sur le travail, les organisations lycéennes repartent insatisfaites. Elles maintiennent l'appel à manifester le 17 mars.
"Cet entretien aurait dû être synonyme de progrès, seulement, il n’en est rien", écrit par exemple le SGL. "Un mur s’est directement installé entre les organisations lycéennes et le gouvernement. Ce rendez-vous s’est résumé à un dialogue de sourds. Le gouvernement semble insensible à ce ras-le-bol de la jeunesse, à ces jeunes qui ont montré mercredi dernier que ce projet de loi était la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase, après notamment l’état d’urgence et la déchéance de nationalité."
Le SGL souhaite "un retrait pur et simple de cet avant-projet de loi, afin de faire table rase et de repartir sur de nouvelles bases de discussions." Il maintient l'appel à manifester le 17 mars. Une position partagée par la Fidl et l'Unl.
SGL