Les 18 000 enfants suivis depuis leur naissance dans le cadre de l'enquête ELFE arrivent en moyenne section de maternelle. Et avec eux , l'enquête va aussi arriver dans un quart des classes de MS. Les enseignants seront invités à participer à cette enquête tout fait unique qui apprendra beaucoup sur la fabrication des différences, y compris scolaires.
Ils ont 5 ans en 2016. Les 18 000 enfants suivis dans el cadre de l'enquête ELFE sont en moyenne section et l'enquête va les suivre jusqu'en classe.
L'enquête ELFE est une étude hors du commun qui suit jusqu'à leurs 20 ans près de 18 000 enfants. Jusque là leurs parents ont répondu a de nombreuses questions sur l'environnement et l'intégration d el'enfant, les habitudes familiales et bien sur le niveau social. Toutes ces données sont exploités par l'Ined, l'Inserm, et de nombreux autres organismes.
En avril, près de 9000 enseignants de moyenne section seront sollicités par leur directeur et les parents de l'enfant pour faire passer des tests à 4 ou 5 enfants de leur classe dont les enfants ELFE.
Les exercices portent sur des compétences simples : reconnaitre des mots qui ont un son commun, reconnaitre une lettre, écrire un nombre en face d'un dessin d'objets.
"Il ne s'agit pas d'évaluer ce que l'enfant a appris en classe", précise Bertrand Geay, université de Picardie, directeur du projet ELFE. "Il s'agit d'étudier la genèse des inégalités scolaires" . Les résultats des tests seront croisés avec des données sur l'intégration sociale de l'"enfant, les rapports des parents avec l'école, son environnement en terme de soins, la vie culturelle des parents. On verra où en sont ces enfants sur des compétences de base qui sont annonciatrices de l'échec scolaire".
L'enquête demandera aux enseignants qui accepteront d'y participer de suivre un groupe qui passera les tests. Les données recueillies ne permettront pas de connaitre le niveau de l'école. L'enquête se poursuivra jusqu'à ce que les enfants atteignent 20 ans. Les enseignants apporteront ainsi leur pierre à une enquête unique qui devrait nous aider à mieux connaitre et donc à mieux combattre les facteurs d'échec.
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