Se former au changement climatique avec La Map 

"Les enseignants aimeraient traiter le changement climatique en classe. Mais ils ne savent pas comment faire malgré les attentes fortes de l'institution". Organisée par David Wilgenbus pour La main à la pâte,  une première formation a lieu à Paris les 9 et 10 novembre.  Dans les batiments de la faculté des sciences, enseignants du premier et du second degré travaillent ensemble pour faire passer la Cop 21 dans les classes.

 

 "Ils attendent une remise à niveau scientifique. Ils veulent réfléchir à des pratiques de classe. Il sont besoin de ressources pédagogiques". Ce trois points, énoncés par David Wilgenbus, chef de projet, résument la formation de deux jours proposée par La main à la pâte.

 

Interventions scientifiques et pratiques pédagogiques

 

Une trentaine d'enseignants sont présents. La majorité, professeurs des école sou conseillers pédagogiques,  vient du premier degrés. Les autres du second degré. La formation réunit les deux  niveaux dans une formation commune.

 

Au programme, des interventions scientifiques et des animations pédagogiques. Le stage a commencé par une présentation de la physique du changement climatique. Son impact sur l'agriculture africaine a suivi. Puis un jeu de rôles sur les négociations climatiques et leurs enjeux. Des mises en situation pédagogique et la découverte d'outils pédagogiques doit suivre.

 

"Le changement climatique entre en classe avec les nouveaux programmes", rappelle D Wilgenbus, "et le sujet se prête bien à l'expérimentation". Publié il y a quelques mois l'ouvrage de La main à la pâte sur les océans propose de nombreuses expérimentations, facile à faire et très éclairantes. On peut ainsi simuler l'effet de la fonte des glaces ou de l'acidification des océans.

 

Se former en interdegrés

 

 Parmi les enseignants présents, Barbara Gagliardi et Delphine Hubert sont conseillères pédagogiques dans l'Oise. Elles sont venues se former avec l'ambition d'aider ensuite les professeurs des écoles. "On a vu des modèles qu'on peut exploiter en classe", explique Barbara. "On est venu là pour bénéficier de la vision scientifique e La main à l apâte de sa rigueur scientifique", explique Delphine. "On rencontre de vrais chercheurs qui sont accessibles et avec qui on pourra continuer à communiquer".

 

Quant au mélange des degrès, il semble aller de soi avec un cycle 3 à cheval sur le collège et l'école. "C'est important d'harmoniser les pratiques pédagogiques", explique Barbara. Le stage se prolonge toute la journée du 10 novembre.

 

François Jarraud

 

 

 

Par fjarraud , le mardi 10 novembre 2015.

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