N Vallaud-Belkacem va-t-elle réussir à calmer le jeu ? Pour lutter contre le harcèlement il faudrait rassembler. Or le clip de Mélissa Theuriau fait réagir les syndicats enseignants qui ne pardonnent pas l'image donnée par le clip des enseignants. La ministre cherche l'issue. Mais l'auteure du clip renvoie les balles...
Après les protestations syndicales contre le clip de M Theuriau sur le harcèlement, N Vallaud-Belkacem répond dans le quotidien Métro. " Que les choses soient claires il ne s'agit aucunement dans cette campagne de jeter la pierre à quiconque : on sait tous pertinemment que la caractéristique pernicieuse du harcèlement, c'est justement qu'il se fait toujours derrière le dos des adultes", explique la ministre. "C'est pour cela que, si on veut être efficace, c'est le seuil d'intolérance au harcèlement des enfants eux-mêmes qu'il faut élever. Une fois que les victimes ou les témoins auront décidé de rompre le cercle vicieux du silence et d'en parler, alors les adultes seront là pour les aider".
Quant aux enseignants : "Si cette image d'une enseignante qui ne voit pas ce qui se passe dans son dos les a interpellés, ça veut dire qu'ils aimeraient, dans la même situation, savoir mieux réagir que dans cette fiction. Eh bien tant mieux".
Mais au même moment, dans Paris Match, Mélissa Theuriau répond à se façon aux protestataires. " Si tous les instituteurs étaient alertes et réactifs à cette problématique de l'isolement, on n'aurait pas besoin de former, de détecter le harcèlement, on n'aurait pas 700 000 enfants par an en souffrance. On n'aurait pas non plus des situations de drames et de suicide".
Paris Match
Métro
Les syndicats rejettent le clip