Privé : Nicolas privé de mutation par une rectrice... 

Que pèse la vie familiale d'un prof face à l'obstination d'une rectrice ? Pas grand chose si on suit l'affaire de Nicolas, un jeune prof du privé ballotté par ses employeurs privé et public. Résultat : "Nicolas termine ses cours le vendredi soir et arrive en gare de Saint-Brieuc dans la nuit. Il repart le dimanche après-midi car son premier cours de la semaine c’est le lundi matin… Mais ça, on s’en fout. C’est secondaire au regard de toutes ces considérations faussement politiques qui empêchent les responsables de faire correctement leur job : organiser l’emploi de manière intelligente", estime la Fep Cfdt.

 

Le cas de Nicolas


Par fjarraud , le jeudi 24 septembre 2015.

Commentaires

  • thais8026, le 24/09/2015 à 15:25
    Bonjour,
    Oui ce professeur a été nommé à Orléans au lieu de St Brieuc. Cette mobilité est la garantie de la sécurité de l'emploi : il faut choisir !!!
    Je suis célibataire sans enfant, c'est mon choix de vie, les enseignants ont des bonifications pour rapprochement de conjoints et enfants pour leur mutation. Je dois déjà passer derrière eux donc je dois assumer leur choix de vie. Un enseignant du public doit attendre des années avant de rentrer en Bretagne vu les barèmes (je ne parle même pas des célibataires) alors désolée de paraître sans cœur et de ne pas pleurer car un enseignant du privé n'a pas eu l'établissement à côté de chez lui.
    Oui, il y avait deux postes vacants à côté de chez lui mais je me demande pourquoi il y a eu une telle levée de bouclier contre lui. Je n'ai jamais vu un établissement préférer ne pas avoir de prof plutôt que de le prendre.

    • Nicolas22, le 24/09/2015 à 23:13
      Bonjour,

      Certes il faut choisir. J’ai fait le choix de me marier, d’avoir des enfants et de malgré tout passer le concours à 35 ans.

      Cependant il existe une énorme différence entre être affecté en dehors de son académie d’origine par manque de support et un éloignement familial causé par des décisions injustifiées et ne respectant pas les accords de l’emploi en vigueur au sein de l’enseignement privé sous contrat. J’ai ainsi accepté d’enseigner à 6 heures de train de mon domicile afin de valider mon année de stage. Cette situation, loin d’être simple à gérer, était justifiée par les nécessités du service public d’éducation et il m’a semblé normal de m’y plier. Cette année la situation est totalement différente puisqu’un poste est resté vacant à l’issue du mouvement et un remplaçant (non certifié) a été nommé lundi 21 septembre.

      Effectivement un chef d’établissement ne souhaite pas voir un poste rester non pourvu et vous semblez insinuer qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Cette allégation me choque mais je commence à m’habituer, après 3 mois de combat, aux remises en cause de mes compétences. Sachez toutefois que toutes mes évaluations (administratives et pédagogiques) ont toujours été positives, y compris celle effectuée par le chef de l’établissement en question en janvier 2014.

      Sachez également qu’il n’est pas rare de voir un chef d’établissement du privé tenter de protéger un remplaçant au détriment d’un certifié. Généralement une proposition acceptable est faite à ce dernier.

      Que diriez-vous si, ayant un nombre de points suffisant, vous étiez refusé par un chef d’établissement qui souhaite recruter un remplaçant non certifié ?

      Pour finir, sachez que je ne vous demande pas d’assumer mes choix de vie ni de pleurer sur mon sort. Cet article et ceux qui paraitront dans la presse n’ont pas pour but de s’apitoyer mais d’obtenir le respect du code de l’éducation et des accords sur l’emploi dans l’enseignement privé, ainsi que d’instaurer un peu d’humanité dans la machine administrative.


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