Une série de propositions pour pallier à l’interdiction des dissections de souris est disponible sur le site de SVT de l’académie de Créteil.  L’article rappelle la loi : l’utilisation d’animaux faisant l’objet d’une commercialisation destinée à l’alimentation est autorisée en classe. Entendons-nous, les élèves peuvent donc observer entre-autre le lapin, le poulet, la grenouille, la caille, la truite ou encore la sardine. 

La publication rappelle également que l’importance des dissections en SVT. Ces dernières permettent au collège et au lycée  « d’appréhender la notion d’appareil, de situer les différents organes les uns par rapport aux autres et de voir leurs relations anatomiques ;  mais aussi de comparer les plans d’organisation et donc de traiter la notion d’évolution. » Les professeurs trouveront dans les annexes en bas de l’article de nombreuses sources menant à des dissections en vidéo, des logiciels de simulation ou encore des projets anatomique en 3D. Dans l’avenir, de nouveaux matériels pédagogiques sont évoqués : animaux siliconés ou mannequins interactifs.

Nécessité et enjeux d’observer le réel en classe

L’essentiel est peut-être dans l’annexe numéro 2 de l’article à savoir les capacités et attitudes développées chez les élèves. Vous comprendrez alors avec un tableau comparatif très pertinent les enjeux et l’utilité d’observer le réel en classe. Suivre un protocole, faire preuve d’organisation, être soigneux, respecter les consignes d’hygiène et de sécurité, éprouver la résistance du réel, se situer dans l’espace et dans le temps, respecter le vivant ou encore développer une habileté technique. Seule la dissection d’un animal ou d’un organe en sciences de la vie et de la terre permet le développement de l’ensemble de ces capacités et attitudes.

Julien Cabioch

Site SVT Créteil

Annexe 2

La dissection des souris, c’est fini !