Dans uen déclaration commune, les 3 principaux syndicats de l'enseignement privé, la Fep Cfdt, le Spelc et la Cftc, affichent un soutien conditionnel à la réforme du collège et annoncent ne pas manifester le 19 mai. " Nous partageons certaines critiques", disent-ils. "Nous considérons, par exemple, que ni la suppression des classes bilangues, ni la suppression de l’option découverte professionnelle DP3 ne vont dans le bon sens. Il nous semblerait beaucoup plus pertinent de généraliser les premières pour toutes les 6e et de renforcer la seconde. Enfin, le passage des langues anciennes dans les EPI fait peser un risque réel sur cette discipline. Cependant, nous ne nous rangerons pas au côté des détracteurs systématiques de la réforme, ni de ceux qui veulent que rien ne bouge."
"Notre soutien à la réforme n’est toutefois pas sans condition. Elle ne réussira pas sans moyens importants... Des disciplines et donc des enseignants pourraient subir des pertes d’heures, ce que nous refusons catégoriquement. L’autonomie des équipes pourrait n’être qu’un leurre, la confiance et la concertation n’étant pas inscrites dans la culture de certains établissements."