Maths : La liaison collège - lycée 

Le même groupe académique de Créteil a travaillé aussi sur le lien collège - lycée. La continuité nécessaire dans les apprentissages entre le collège et le lycée apparaît par exemple

 dans les apprentissages liés aux différents domaines des programmes. "La construction de la notion de fonction, centrale au lycée, est initiée au collège ; connaître la logique des apprentissages au collège est en conséquence absolument nécessaire pour les professeurs de lycée. La statistique et les probabilités représentent désormais une part importante des programmes de toutes les séries du lycée ; là aussi, les acquis du collège doivent être connus et pris en compte par les professeurs de lycée, et inversement, les professeurs de collège doivent être au fait des besoins que leurs élèves auront au lycée dans ces domaines". La brochure pose aussi la question des  automatismes : "au collège, l’initiation et l’entrainement, centrés sur des situations qui permettent de donner du sens à ce type de calcul, ne visent aucunement la technicité. Au lycée, acquérir davantage de dextérité pourra, suivant la série, se révéler nécessaire ; cette dextérité deviendra possible en prenant appui sur les acquis du collège s’ils sont bien identifiés par les professeurs".

 

La broichure


Par fjarraud , le mardi 23 décembre 2014.

Commentaires

  • Franck059, le 23/12/2014 à 12:16
    "Au lycée, acquérir davantage de dextérité pourra, suivant la série, se révéler nécessaire"

    Et c'est bien dommage ! Car le cœur des mathématiques doit être la résolution de problèmes. Il est beaucoup trop fréquent, en lycée, de ne pas voir clairement, dans les exercices proposés, quelle est la problématique, quand il y en a une ! C'est le cas de près des trois-quarts des sujets de bac en S. Pure technicité, à la fin écœurante, sans aucune finalité, alors même que de nombreux outils numériques permettent de se soulager des corvées que sont les développements, factorisations, résolutions d'équations, dérivation, intégration, calculs d'aires et de volume et de pouvoir se concentrer sur la résolution du problème.
    • thais8026, le 23/12/2014 à 20:39
      Et bien moi je trouve cela très bien.
      Les élèves sont incapable de faire une simplification de fraction où vous avez vu de la haute technicité chez les élèves.
      Vous savez quoi : donnez dans une classe une série d'exercices techniques et deux problèmes concrets et bien je vous assure qu'ils préfèrent les exo techniques et ils s'y amusent alors qu'une grande partie d'entre eux sont coincés sur les problèmes dont ils ne comprennent pas l'énoncé et qui sont de toute façon extrêmement artificiels.
      On a réussi à faire croire aux élèves de lycée que les sciences physiques pouvaient se faire sans les maths et maintenant on va faire des maths sans en faire.
      Le mythe du calcul formel qui permet aux élèves d'avoir les résultats ne permet pas aux élèves de progresser : il faut que les élèves mettent les mains dans le cambouis avant de comprendre les avantages d'une machine. L'abstraction nécessaire à comprendre ce qui se passe dans une machine n'est pas accessible aux élèves. On fait des maths pas de l'utilisation d'une machine s'en savoir ce qu'elle fait et donc sans avoir un minimum d'esprit critique face aux résultats qu'elle procure.
      La machine est un merveilleux outil quand on en connait les avantages et les limites. 
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