L'orientation au regard des origines sociales 

Nina Guyon et Elise Huillery publient un rapport réalisé par Sciences Po sur les biais sociaux dans l'orientation. Elles concluent au fait que " pour les élèves faibles, l’origine sociale modifie l’arbitrage entre voie professionnelle et CAP d’une part, et redoublement et sortie du public ou privé sous contrat d’autre part. Les élèves d’origine favorisée évitent la voie professionnelle et le CAP plus que ne le font les élèves d’origine modeste." Le rapport souligne aussi que Les préférences pour les études supérieures sont également différenciées selon l’origine sociale à niveau égal. Par rapport aux élèves d’origine favorisée de même niveau scolaire, les élèves d’origine modeste ont une probabilité 17% plus importante de ne pas donner de préférence et 20% plus importante de préférer ne pas faire d’études supérieures. Inversement, ils ont une probabilité 37% plus faible de préférer des études supérieures de 3 ans et plus.

 

L'étude


Par fjarraud , le jeudi 18 décembre 2014.

Commentaires

  • Viviane Micaud, le 18/12/2014 à 16:52
    Il ne faut pas oublier qu'un élève de milieu défavorisé très faible, en moyenne, se découragera plus vite devant la difficulté et aura plus de difficultés à rebondir, car il ne bénéficie pas d'un "tutorat" de sa famille. Si on fait le choix d'encourager un élève "faible" d'origine modeste à faire des études, il faut aussi mettre en place le soutien adapté pour l'aider à réussir.
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