Médicalisation de l’échec scolaire et pouvoir enseignant 

Quel enseignant ne s’est pas vu opposer un diagnostic médical ? En un demi siècle, on est passé de 160 à 20 000 orthophonistes. Les professionnels du soin qui gravitent autour de l’Ecole se sont  multipliés. Dyslexie, précocité intellectuelle, hyperactivité , les « difficultés scolaires sont de plus en plus lues comme des troubles médicaux. Stanislas Morel, Laboratoire Education, Cultures, Politiques, université de Saint-Etienne, analyse cette évolution avec le regard du sociologue dans un petit livre vif. C’est toute la construction de cette médicalisation qu’il analyse en montrant le jeu des différents acteurs. Il livre un diagnostic : cette médicalisation de l’échec scolaire accompagne une perte de confiance et d’influence de la profession enseignante, combattue maintenant sur son propre terrain scolaire.

 

Le phénomène de « médicalisation » que vous évoquez est-il récent ?

 

 Il existe depuis la fin du 19ème siècle. C’est là qu’on voit les premiers médecins intervenir sur la difficulté scolaire. Mais ça n’a paris de l’importance qu’à partir des années 1990. Pour arriver aujourd’hui à une pratique décomplexée. On arrive à un moment où l’échec scolaire est traité comme une spécialité médicale. On n’est plus à un traitement médical qui concernerait 1 à 2% des élèves. La médicalisation concerne 15 à 20% d’élèves en difficulté scolaire. Dans nos enquêtes, un tiers des élèves a consulté un orthophoniste par exemple.

 

Ce phénomène est-il une conséquence de la loi de 2005 qui a intégré les jeunes handicapés à l’école ?

 

En partie oui. Les enseignants sont confrontés à un nouveau public avec des enfants qui posent parfois problème. C’est devenu une véritable hantise pour les enseignants particulièrement dans els cas de handicap mental. Face à des situations très difficiles, la médicalisation est une porte de secours pour faire face à des situations de crise, par exemple en maternelle.

 

Pourquoi cette médicalisation est-elle un problème ?

 

La majorité des enseignants n’a pas conscience que déléguer massivement la difficulté scolaire va leur poser problème. J’observe qu’on envoie vers l’orthophoniste par exemple des élèves ayant des problèmes de prononciation ou de lexique, des difficultés qui relèvent de questions scolaires. De fait les enseignants se retrouvent en concurrence avec les professionnels de santé. Et l’évolution n’est pas favorable aux enseignants. C’est rare qu’un instituteur puisse faire valoir son avis contre celui d’un psychologue. Et il n’est pas rare qu’un personnel de santé, un orthophoniste par exemple, donne son avis sur la façon d’enseigner et le travail enseignant.

 

Pourtant le système éducatif a son propre recours , les Rased…

 

Ce sont des psychologues et des pédagogues. Mais la médicalisation interprète la difficulté scolaire des élèves par rapport aux spécialités médicales.

 

On a vu se multiplier les ordonnances de Ritaline, un médicament sensé calmer les enfants hyperactifs durant les cours. Comment lisez vous cela ?

 

Le médicament est autorisé depuis 1995 dans un cadre très précis. Malgré tout il est de plus en plus prescrit notamment pour le TDAH. Mais on ne peut pas comprendre ce phénomène seulement e terme de prescription médicale. Ca renvoie à la politique de lute contre l’échec scolaire. Les enseignants participent eux-mêmes  à cette médicalisation. Il y a convergence. Les médecins sont souvent perçus comme impérialistes alors qu’ils sont pris de court par els demandes.

 

La médicalisation remet en question le métier enseignant ?

 

 Dans les années 1970 l’échec scolaire alimentait les classes de perfectionnement où étaient scolarisés près de 130 000 jeunes. Aujourd’hui on préfère inviter l’enfant à aller chez l’orthophoniste. Les enseignants continuent à enseigner. Il sont pas pris conscience des dangers de faire appel aux spécialistes médicaux. Ils ne sont plus considérés comme les spécialistes du traitement de l’échec scolaire. C’est le signe d’une profession en déclin. On voit aussi comment des spécialistes scientifiques, comme S Dehaene, viennent fixer les bonnes pratiques pour l’apprentissage du calcul ou de la lecture. Aujourd »’hui les enseignants sont marginalisés et perdent du territoire.

 

Propos recueillis par François Jarraud

Stanislas Morel, La médicalisation de l’échec scolaire, La dispute, ISBN 978-2-84303-255-4

 

 

Par fjarraud , le mercredi 03 décembre 2014.

Commentaires

  • Yann Kindo, le 14/12/2014 à 14:09
    C'est vrai qu'ils sont pénibles, ces scientifiques,  à essayer de nous faire croire avec des expériences qu'il y aurait un rapport quelconque entre le fonctionnement du cerveau et les processus d'apprentissage. Pfff....

    Ce qui ressort de cette édifiante interview, au delà d'une ridicule confrontation  sciences expérimentales / sciences sociales, c'est l'incroyable corporatisme du propos. L'auteur est sociologue, il est donc censé expliquer les phénomènes sociaux, et là il n'explique à peu près rien mais il se fait auprès des enseignants prescripteurs de la défense corporatiste de leur pré carré tel que lui l'imagine.

    Comme je suis prof d'histoire, il me fait l'effet d'un sociologue qui viendrait expliquer aux historiens qu'ils doivent se méfier des datations au carbone14 et les refuser dans leur travail parce que c'est un empiètement insupportable des chimistes sur le territoire de l'historien.
  • framus, le 14/12/2014 à 13:17
    Quelle misère, en 2014, de nous ressortir l'antienne de la médicalisation de l'échec scolaire! Comme si tout ça n'avait pas déjà été amplement ressassé! Et comme si on n'y avait jamais répondu!

    Pour mémoire, tout le débat est archivé ici:
    http://www.lscp.net/persons/ramus/fr/dyslexie.html
    http://www.lscp.net/persons/ramus/inserm/index.html

    Notamment mon article de 2005 sur le sujet:
    http://www.lscp.net/persons/ramus/docs/p&e03.pdf

    et la réponse en 2007 de l'Expertise collective de l'Inserm sur les troubles des apprentissages à l'éditorial d'un certain F. Jarraud:
    http://www.lscp.net/persons/ramus/inserm/reponsecafe.html

    Malgré tout cela, le SNUIPP (qui a invité Morel à son colloque annuel) et le Café Pédagogique semblent toujours arc-boutés sur  leurs croyances.

    Quelle tristesse, surtout, quand on pense au chemin parcouru dans l'intervalle par les enseignants sur le terrain, à leur prise de conscience massive du problème des troubles spécifiques des apprentissages, conscience aussi de leur manque de formation sur le sujet, et à leurs efforts très importants pour acquérir des connaissances et des pratiques adaptées à ces enfants.

    A ressasser ici la médicalisation de l'échec scolaire on est vraiment au fond de l'arrière-garde.
  • largomi, le 03/12/2014 à 22:09
    Enseignant en Clis, j'ai toujours perçu le travail pluridisciplinaire comme une richesse. Il ne s'agit pas de "perdre la main" sur la scolarité de l'enfant mais de travailler ensemble dans son intérêt. Cette ouverture apporte autant aux élèves et à leur famille qu'aux enseignants.
  • JCP67, le 03/12/2014 à 16:25

    Article très intéressant, qui confirme en effet certaines réflexions personnelles...

    Si on laisse de côté les questions de l'intégration des handicapés et des troubles comportementaux (atonie, hyperactivité), il n'en reste pas moins que de nombreux élèves "normaux" sont catalogués dans la famille des"dys" et pris en charge par des spécialistes médicaux tout au long de leur scolarité.

    À ce phénomène, je vois trois causes :

    1. Les connaissances médicales ont progressé depuis les années 1970-1980, et on identifie désormais des difficultés d'apprentissages réelles comme des"maladies" cognitives que des thérapeutes (orthophonistes,ergothérapeutes) peuvent évidemment mieux prendre en charge que des enseignants. Je parle là des vrais "dys"...

    2. L'école pour tous, le collège unique (que j'applaudis d'ailleurs, car issu d'un milieu culturellement et socialement modeste, je lui dois beaucoup ;d'être devenu professeur, entre autres) et les 80% d'une classe d'âge au Bac nous ont confrontés en tant qu'enseignants à des publics qui quittaient le système plus tôt auparavant, avec leurs difficultés scolaires non résolues mais vite oubliées... Quand la France des 30 Glorieuses avait besoin de manoeuvres pour pousser la brouette, on ne se souciait guère des carences scolaires des uns et des autres !

    3. Mais il y a beaucoup d'élèves qui doivent aussi leurs difficultés au fait qu'on leur a "mal appris"... Et là, les responsabilités du corps professoral mais surtout de l'institution sont patentes... Depuis les années1970-1980, trop de réformes hâtives, mal digérées et caduques avant de l'être,ont chamboulé les enseignants... La loi de programmation de Jospin en 1989 a réduit notoirement le temps dévolu aux apprentissages fondamentaux (lire,écrire, compter) dans l'enseignement primaire... Les querelles sur les méthodes d'apprentissage ont fragilisé l'enseignement... Je renvoie à ce sujet aux excellents ouvrages de Liliane Lurçat. Mais je pourrais aussi citer (pêle-mêle) Denis Kambouchner, Jean-Claude Michéa, Marc Le Bris, Guy Morel, Isabelle Stal,Fanny Capel, Claire Mazeron, voire Jean-Paul Brighelli et sa verve polémique oumême Natacha Polony avant qu’elle ne se jette corps et âme dans la télé... Et Hannah Arendt pour conclure évidemment : "La crise de la culture" n'a pas pris une ride !

    Qu'on ne se méprenne pas sur mon propos : je ne suis pas là pour jouer au"réac" de service, partisan viscéral du "c'était mieux avant", et qui crie haro aux "pédagos-dingos"... D'ailleurs,j'apprécie aussi Philippe Mérieu, et je lui reconnais volontiers le désir d'améliorer les choses et une grande honnêteté intellectuelle, même s'il s'est trompé souvent (et si ses épigones ont déliré beaucoup, trop hélas)... Mais je constate simplement que trop de réformes et d'innovations  effrénées ont déstabilisé le corps professoral, alors que l'enseignement a justement besoin de stabilité pour se déployer sereinement... En 25 ans de métier, j'en ai trop vu passer et trépasser de ces réformes géniales, quasiment autant que de ministres successifs... Et encore, j'étais trop jeune pour les maths modernes!... Aujourd'hui, je vois que des enseignants ne savent pas ou ne savent plus enseigner, tant ils ont été ballotés au gré des innovations. Et croyez bien que ça me désole de voir des ex-instituteurs qui n'instituent plus et des élèves qui méconnaissent les bases du Français, parce qu'on leur a mal appris ou trop vite ; élèves que je récupère en Première ou Terminale, avec leurs lacunes qui les suivront toute leur vie, car il est trop tard (hélas) pour les résorber...À moins que le fameux AP, "Accompagnement Personnalisé" cher à Nicolas Sarkozy, ne vienne y remédier... Vous y croyez, vous ?

    La "réformite" est la maladie aiguë du système scolaire français.Quand bien même on entende ça et là évoquer  l'inertie du"Mammouth" qui peine à se réformer, je ne connais pas d'entreprises privées qui ait vécu autant de réformes accélérées que l'Éducation Nationale ces30 dernières années. Qu'on regarde ce qu'il en est du fameux "socle commun de compétences": à peine né, déjà transformé ! Avec de nouveaux"éléments de langage" à la mode, qui laissent dubitatifs, tant les mots ont été galvaudés... "Capacités, compétences", les définitions ont tellement varié qu'on en perd son latin !

     

    L'innovation pédagogique a ses zélotes, d'autant plus sectaires qu'ils sont acharnés. Ces sycophantes de l'enseignement à l'ancienne hantent le ministère et les ex-IUFM devenus ESPE. Il se murmure même dans les tréfonds des salles des profs que certains seraient ravis d'avoir trouvé une sinécure qui leur permette d'échapper aux élèves pour répandre la bonne parole pédagogique auprès de leurs pairs... Ce ne sont probablement là que des persiflages d'envieux et d'aigris. Au demeurant, je n'y prête aucune attention, étant totalement dénué d'ambitions verticales : je n'ai qu'une ambition horizontale(devenir meilleur enseignant). J'ai commencé et je finirai ma carrière comme prof de base. C'est bien assez noble pour moi.

    Les errements pédagogiques d'hier sont un peu tombé en déshérence, et fort heureusement : plus personne n'ose se gargariser de "référentiel bondissant aléatoire" et autre "outil scripteur" ridicules, maison n'est jamais à l'abri d'un nouveau "veau d'or" pédagogique.

    Ainsi, aujourd'hui, c'est TIC, TUIC ou TICE à tous les étages. Pour rendre les« apprenants » acteurs de leur apprentissage, selon l’axiome en vigueur. Soit. Espérons que ça plaira aux « géniteurs d’apprenants »...

    Est-ce que ça permet aux élèves de mieux apprendre ? Je l'ignore,mais je n'en suis pas franchement convaincu, alors je pose la question. Et je pense qu'on doit absolument se la poser, d'un point de vue pédagogique d'abord,didactique ensuite. Est-ce qu'un gosse va mieux savoir écrire, compter et se socialiser  grâce à la tablette,aux blogs, à Twitter ou Facebook ?... De nombreux collègues mettent beaucoup de talent et d'énergie dans des projets 2.0 qui sont au pinacle de l'innovation.C'est souvent admirable, certes, mais est-ce vraiment utile ou efficace ?...J'observe avec attention de nombreux projets innovants, mais ils ne me convainquent guère de leur fécondité en termes d’élévation du niveau scolaire global. D'ailleurs, nombre de collègues innovants constatent honnêtement que leurs pratiques 2.0 ne changent pas grand chose en ce qui concerne le niveau des élèves.

     

    Quant aux gains de motivation lié à la nouveauté technologique,ils se banalisent très vite, dés lors que l'usage rentre dans  les moeurs.Je me souviens de l'entrée du magnétoscope dans les salles de classe, il y a 25ans : grâce aux images, on allait rendre les cours plus animés, plus vivants...Ça a marché au début : les élèves étaient plus attentifs. Et puis l'effet s'est estompé avec sa banalisation. Aujourd'hui, des jeunes gavés de pixels s'endorment sans vergogne devant un film projeté en classe... Il en sera de même demain avec les TICE.

     

    Certes, le développement des TICE permet de valider le B2I. Labelle affaire ! On lutte ainsi vaillamment contre la fameuse "fracture numérique". C'est bien... C'est plus facile à affronter que la non moins fameuse"fracture sociale", car la fracture numérique est déjà en passe de se résorber : les jeunes maîtrisent de mieux en mieux les nouvelles technologies,mieux que leurs aînés souvent, sans que nous y soyons pour grand chose !D'ailleurs, d'avoir lu récemment dans le "Café pédagogique" un article qui déplorait que les TICE prennent moins dans les classes socialement et culturellement favorisées que dans les milieux populaires me laisse tristement songeur...

     

    Le temps passé sur des outils informatiques en primaire, c'est du temps qu'on ne consacre pas à l'écriture manuscrite... Avez-vous remarqué combien la calligraphie des jeunes se dégradent  déjà, faute d'entraînements répétitifs ? Le pianiste accumule les gammes, s'il veut devenir virtuose.

    On pourrait aussi prôner, à l'instar de ce qui se fait actuellement dans la plupart des états des USA et même en Finlande, que l'écriture manuscrite devienne optionnelle, remplacée par le clavier. Si la température du patient est trop élevée, cassons le thermomètre, c'est plus facile que de soigner !

     

    Je m'aperçois que je me suis considérablement éloigné du livre de Stanislas Morel. Revenons-y... Si les enseignants forment "une profession en déclin"qui perd son territoire, ils y ont participé en sacrifiant aux caprices de la mode et de l'innovation... Mais la faute en incombe également aux hiérarques qui ont poussé à la roue et continuent à le faire sans audit ni bilan des innovations précédentes.

     

    Ce billet est bien trop long. Tant pis. Et pour citer Éluard, « comprenne qui voudra ! »

  • cdivoux1, le 03/12/2014 à 14:02

    L'article est ambigu.

    Il semblerait donc que ce sont les enseignants qui envoient les élèves chez les médecins spécialisés. Et que de ce fait ils sont en train de se tirer une balle dans le pied ou de scier la branche sur laquelle ils sont assis - comme vous voulez :-) .

    Est-ce bien le propos de l’auteur ?

    On pourrait aussi en déduire que l’enseignant, obligé d’être un peu parent, un peu médecin, un peu psychologue et j’en passe, ne peu plus faire le travail qu’il a appris et se retrouve à faire ce qu’il n’a pas appris.

    On remarquera aussi que pour la première fois le terme est lâché : «une profession sur le déclin».

    Stanislas Morel et/ou François Jarraud devraient préciser clairement le message qu’ils souhaitent faire passer.

  • heurtebise, le 03/12/2014 à 12:20
    Espérons que les chronobiologistes, qui sont des scientifiques sérieux et ont su redonner du rythme à l'école, remettront à l'heure cette cohorte pluridisciplinaire de profiteurs des élèves en difficulté...
  • Franck059, le 03/12/2014 à 11:48
    L'hypermédicalisation de tous types de problèmes permet à des parents (fortunés) de se dédouaner.

    Cela permet aussi aux personnels de santé de se faire une clientèle. 

    Considérés comme des incapables parmi les plus hautes sphères de l'état, l'enseignant n'est pas écouté. Ces personnels de santé jouent donc sur un terrain qui leur est très favorable, et ils le savent.

    Ainsi, ils n'hésitent pas à donner des injonctions sur le comment faire ceci, comment faire cela. Ils ne jouent pas la scène mais ils ll critiquent et la commentent.

    Ils n'ont jamais tenu une classe de 30, ne sont qu'en tête à tête avec "leur client" mais ils se permettent sans vergogne de dire comment les choses doivent être.

    Et le comble, vous avez des jeunes suivis depuis des années, pour lesquels les parents (ou la société) paient mais qui continuent de traîner leurs problèmes qui ne résolvent pas ! Ces gens-là n'ont pas obligation de résultat.

    Mais ils se permettent...
    • eplantier, le 03/12/2014 à 11:52
      Ils se le permettent parce que l'école n'est pas capable d'enseigner correctement la lecture / écriture, parce que les enseignants ont médicalisé l'échec en prescrivant des interventions spécialisées là où le système est inopérant.

      C'est bien de constater, il y a un moment où il faut s'interroger sur les causes.
      • cdivoux1, le 03/12/2014 à 14:12

        "les enseignants ont médicalisé l'échec en prescrivant des interventions spécialisées".

        Je ne savais pas que les enseignants pouvaient faire des ordonnances médicales !

        On ne peut que constater avec tristesse et lassitude que chacun, dans cette société de consommation et d'irresponsabilité, cherche à se dédouaner de ses échecs. Ces échecs sont catalysés par la jeunesse : notre avenir. 

        Et qui passe 6h par jour avec des jeunes ? Les enseignants. Alors, autant tout leur reprocher. Au moins un sujet qui fait l'unanimité.

        Ils ont bon dos les enseignants.

  • eplantier, le 03/12/2014 à 10:37
    Excellente analyse, bravo.

    https://scontent-a-cdg.xx.fbcdn.net/hphotos-xfa1/v/t1.0-9/1800490_404184873067202_5203594107744041236_n.jpg?oh=017f2dc8e8971f7c1ee8453d6ff2efdf&oe=5508740E
  • ouaips, le 03/12/2014 à 08:15
    Pour moi, l'intervention d'orthophonistes, de psychologues, d'ergothérapeutes, de psychomotriciens, etc dans l'accompagnement d'un enfant peut être vu aussi comme un désenclavement de l'enseignant, et l'occasion d'un travail en équipe pluridisciplinaire bénéfique pour l'enseignant comme pour l'élève. Voir les SESSAD, etc...
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