Evénement : L'oral et le numérique en colloque 

Evénement majeur pour tous ceux qu’intéressent les mutations numériques de la culture et de la pédagogie, le PNF Lettres propose son 5ème Rendez-vous les 17-18-19 novembre 2014 à Paris, à la BnF et au lycée Jean Zay. Il s’agit toujours d’analyser et d’illustrer le passage de la civilisation du livre à la culture de l’écran : une révolution en cours qui oblige à repenser le rapport à la langue et au monde, qui reconfigure la littérature elle-même, qui appelle à revitaliser l’apprentissage du français. Le séminaire a choisi cette année de s’intéresser aux « métamorphoses de la parole à l’heure du numérique ». Parmi les questions abordées : comment le passage du papier à l’écran amène-t-il à se décentrer de l’écrit pour donner une plus grande place à l’oral ? comment mettre les nouveaux outils au service d’un véritable travail de la parole et des compétences liées ? comment s’approprier les œuvres par la voix pour les habiter plus intimement ? qu’en est-il de la rhétorique et de l’amitié si les réseaux sociaux remplacent la conversation ?...

 

Comme chaque année, à travers conférences, tables rondes et ateliers, le séminaire cherche à articuler théorie et pratique en faisant dialoguer chercheurs, artistes et enseignants. Parmi les invités : Olivier Barbarant, Jean Bellorini, Paul Cappeau, Jean-Claude Carrière, Arlette Farge, Valérie Jeanne-Perrier, Benjamin Lazar, Nathalie Piégay, Emmanuel Pierrat, Paul Raucy, Christophe Ronveaux, Serge Tisseron, Anne Vibert…

 

« L’enseignement de l’oral est encore peu développé dans les écoles, les collèges et les lycées, et si les élèves n’arrivent pas à l’école sans quelque maîtrise de la parole, celle-ci est à enrichir et à polir, avant même qu’ils n’accèdent à l’écrit. Le recours au numérique peut sans doute faciliter l’enseignement de l’oral, pour donner aux élèves plus d’assurance dans les échanges sociaux, mais aussi pour les engager dans une relation plus personnelle aux textes littéraires, par des voies qui ne soient pas uniquement celles de l’analyse et du commentaire. Faire place de manière plus importante  à la parole des élèves dans l’école, c’est en effet leur permettre d’entrer dans les œuvres, pour que les paroles qui y sont inscrites trouvent dans ces voix nouvelles à se porter plus loin. Dans leurs voix, ou plutôt dans leur parole même : si la parole est une voie vers l’écrit, l’écrit n’a de voix que dans cette parole de vivant. » (Extrait du préambule du séminaire)

 

Jean-Michel Le Baut

 

Le site du Rendez-vous des lettres


Par fjarraud , le lundi 17 novembre 2014.

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