Jacques Auxiette, président de la Région des Pays de la Loire, William Marois, recteur d’Académie et Olivier Auger, directeur régional adjoint de l’INSEE, ont présenté le 12 novembre les principaux résultats d'une étude sur "Le décrochage dans les Pays de la Loire".

Avec 9% de décrocheurs, la région est en dessous de la cible européenne fixée à 10% en 2020 et plutot bien située. Mais ça représente 27 000 jeunes dont l'avenir est préoccupant. L'intérêt de l'étude de l'Insee c'est d'avoir pu identifier 6 types de territoires pour cette problématique. Ce sont les marges départementales avec des pourcentages importants de parents peu diplômés qui sont dans la situation la plus préoccupante alors que la façade maritime et les centres urbains se portent mieux. Le décrochage reste lié au sexe et à la situation sociale. Etre une fille, avoird es parents diplômés et en emploi protège du décrochage.

La publication a aussi marqué le passage à la région de la responsabilité de la lutte contre le décrochage. Un comité de pilotage inter-institutionnel des Plateformes de Suivi et d’Appui aux Décrocheurs (PSAD) a officialisé le transfert de compétences de l’Etat à la Région en matière de décrochage conformément à la loi du 5 mars 2014.  En 2013, les PSAD, animées par un cadre de l’Académie de Nantes, ont traité 4 000 situations de jeunes sortis des systèmes de formation initiale sans diplôme en Pays de la Loire. Avec 1 200 jeunes qui reprennent une formation, elles ont permis à l’académie de Nantes de dépasser l’objectif ministériel de 900 retours en formation initiale. De son côté, la Région des Pays de la Loire a mis en place en 2012 un appel à projets régional (annuel) pour l’« Accompagnement préventif contre le décrochage scolaire et la rupture de contrats d’apprentissage ». 80 projets ont ainsi été validés avec le concours du Rectorat et de la DRAAF permettant d’accompagner plus de 1 500 jeunes en difficulté, de manière individualisée.

L'étude