Innovation : Ce qui compte c'est d'où elle vient... 

Comment expliquer la difficulté à innover ? demande l'OCDE sur el blog Education Today. En s'appuyant sur les données du CERI, l'OCDE estime que la question est mal posée. Pour l'organisation internationale , les systèmes éducatifs sont porteurs de milliers d' innovations qui échappent aux instances officielles. Car le succès ou l'échec des innovations dépendent largement de la façon dont elles sont portées. "Ce qui compte c'est comment l'innovation arrive", écrit l'OCDE. "Le déficit de pouvoir donné au acteurs de terrain" explique l'échec de nombreuses innovations.

 

Pour l'OCDE le controle bureaucratique accentué dans les systèmes éducatifs  peut conduire à des changements temporaires mais s'oppose au changement durable. Pour permettre l'innovation, les ministres doivent trouver de nouvelles façons de diriger que la voie bureaucratique. De là à ce que l'OCDE pense, comme le Café pédagogique, que l'esprit d'innovation est plus fort que l'innovation elle-même il n'y a qu'un petit pas...

 

Blog Education Today

Plus fort que l'innovation, l'esprit d'innovation

 

Par fjarraud , le mardi 04 novembre 2014.

Commentaires

  • Franck059, le 04/11/2014 à 13:21

    "Le déficit de pouvoir donné au acteurs de terrain" explique l'échec de nombreuses innovations.

     

    Pour l'OCDE le controle bureaucratique accentué dans les systèmes éducatifs  peut conduire à des changements temporaires mais s'oppose au changement durable. Pour permettre l'innovation, les ministres doivent trouver de nouvelles façons de diriger que la voie bureaucratique."

    En pleine forme l'OCDE ! J'approuve à 100 %.

    • Jean Maurice, le 04/11/2014 à 17:00
      En amont du déficit de pouvoir, il y a aussi et surtout un déficit de considération.
      Dans une société où seul le diplôme fait foi de qualité, les acteurs de terrain sont bien défavorisé ou dévalorisé dans l'expression de l'innovation ou du choix pédagogique. La solution ne saurait venir d'eux, ils sont en bas de l'échelle et forcément bien moins savants...
      Il n'est d'ailleurs pas vraiment dans les missions des cadres supérieurs de l'EN de parcourir la cambrousse à la recherche des bonnes idées à mettre en lumière, à développer et à transmettre. Ainsi toute inspiration novatrice reste-t-elle confinée à l'établissement, à la classe où elle est née. Bien au-delà des conditions de travail ou des statuts de la fonction publique, c'est bien là que se situe la grande différence entre le monde de l'entreprise et celui de l'administration publique. 
      Le jour où l'on ira enfin encourager, récompenser, accompagner les gens qui trouvent et expérimentent des solutions  ou des outils pédagogiques plus performants que les vieilles tambouilles traditionnelles, on pourra enfin sortir de cette léthargie servile dans laquelle on laisse sombrer la population enseignante.
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