Rythmes : Pour le Snuipp, la page n'est pas tournée 

"Le sujet de la réforme des rythmes n'est pas clos". Devant le comité de suivi des rythmes scolaires, le Snuipp a soulevé des problèmes créés par la réforme des rythmes. Si le Snuipp reconnait que les enseignants apprécient "l'attention soutenue des élèves en matinée, le syndicat signale "leur énervement voir leur fatigue l'après-midi". La situation est "plus problématique" en maternelle où les rythmes sont peu adaptés à celui des enfants. Le syndicat souligne aussi que els enseignants rencontrent moins els parents puisque les enfants sont remis le soir après le périscolaire. Le développement du périscolaire se fait à certains endroits aux dépens du scolaire : les mairies ont diminué le nombre d'intervenants sur temps scolaire et le financement de sorties. Enfin le syndicat dénonce le APC "vécues le plus souvent comme un temps imposé sans réel intérêt".

 

Déclaration


Par fjarraud , le lundi 20 octobre 2014.

Commentaires

  • heurtebise, le 20/10/2014 à 15:58
    Les enseignants qui ne sont pas encartés et ne reconnaissent pas dans le Snuipp, plus nombreux que ses adhérents et sympathisants, apprécieraient de cette association syndicale qu'elle cesse de parler en leur nom.
     
    Dans les conditions dans lesquelles s'applique la réforme, l'attention soutenue des élèves le matin décline au fur et à mesure de la semaine et les après-midi sont pénibles et interminables, particulièrement pour les élèves les plus en difficultés. Le fonctionnement des écoles s'est fragilisé, la gestion des locaux est un casse tête, la relation avec les parents, qui tiennent souvent les enseignants pour responsables des disfonctionnements et des incohérences, s'est dégradée.
     
    Il serait temps de constater amèrement que quelle que soit l'organisation choisie par les municipalités, les journées pour les élèves ne sont pas plus courtes, ce qui va tout de même à l'encontre du but avancé initialement. 

    Rappelons que la déforme des rythmes a été adoptée un samedi matin dans l'improvisation la plus totale et l'amateurisme  le plus complet pour concrétiser la promesse électorale du candidat Hollande de revenir à une semaine de cinq jours, promesse politique et démagogique plus que pédagogique qui aboutira à une prétendue refondation de l'école sans fondement ni fondation. 
    Rappelons également que les écoles dites privées ne sont pas soumises au décret de la même façon que les écoles communales...

    Avons nous vraiment besoin de l''enquête, non représentative puisque soumise au bon vouloir de ceux qui y répondront, que mène l'association Snuipp  pour nous rendre compte des conséquences aberrantes et désastreuses que la réforme dites des rythmes scolaires a occasionné dans l'organisation quotidienne des écoles, sur les conditions de travail des collègues et celles d'apprentissage des élèves, de maternelle comme d'élémentaire.

    L'association Snuipp a raison : le sujet de la déforme des rythmes tel que la propose ce gouvernement de l'autre droite et ceux qui essaient de le renégocier n'est pas clos. Par contre un syndicat plus soucieux du personnel et moins soucieux de la cogestion de l'éducation appellerait avant tout à l'abrogation sans négociation du décret de la réforme des rythmes scolaires. 
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