Socle commun : Impossible à utiliser , estime le se-unsa 

Que donnerait le socle proposé par le CSP une fois transcrit dans le Livret personnel de compétences ? Le Se-Unsa se livre à cet exercice et traduit le socle en 160 compétences à évaluer. " Cette comparaison formelle avec le socle de 2006 garde son intérêt car elle nous permet de poser aux CSP quelques questions toutes simples, auxquelles nous n’avons pas de réponse actuellement", explique le Se Unsa. "Est-ce qu’on attend que les élèves maîtrisent vraiment tout cela ? Est-ce que ces prescriptions ne concernent que ce qui sera enseigné, mais pas forcément garanti ? Si tout cela doit être garanti aux élèves et maîtrisé par eux, comment va-t-on faire pour le mesurer ou l’évaluer ?" Au risque de démontrer que tou socle se transforme en cauchemar bureaucratique...

 

Site se unsa


Par fjarraud , le mardi 17 juin 2014.

Commentaires

  • Viviane Micaud, le 17/06/2014 à 10:03
    Je ne vois pas ce que peut prouver le SE-UNSA avec cette manoeuvre : son incompétence, ou sa mauvaise foi ? 
    Le document appelé improprement "socle" est le reflet du consensus entre les membres du CSP, sur ce qu'un enfant devrait apprendre, qui va leur permettre de faire les arbitrages dans les programmes entre le CP et la 3ème. 
    Il ne contient pas tous les éléments du consensus puisque les discussions entre membres du CSP et autres personnes impliquées ont permis de construire ce qu'on appelle une "culture organisationnelle", faite de compréhension de ce qu'il y a dans chacun des items, de compréhensions du positionnement de ceux qui représentent une famille politique, de mise place de règles non dites d'échange.
    Je rappelle un consensus n'est pas "tout le monde d'accord", mais aucun élément où un membre du groupe dit "je ne peux pas vivre avec".
    En l'utilisant comme si c'était la référence que devront utiliser les enseignants, le se-Unsa se moque du monde. C'est comme utiliser une voie cyclable avec sa voiture et constater que les pistes sont pas assez larges.
    En prenant comme référence le truc "160 compétences à évaluer" dont le manque de pertinence est reconnu par le ministère  et le CSP, le se-UNSA se moque du monde. Ce type d'approche est définitivement banni. 
    En ne voyant pas que les "connaissances" exigées par le "document improprement appelé socle" ont été pensées en fonction de l'utilité pour le jeune et ont été limitées à ce que tous les ados peuvent apprendre, le se-UNSA se moque du monde.
    En faisant un procès d'intention et en niant que dans la suite du travail, le CSP va clarifier la partie compétences et l'évaluation en prenant en compte ce que peut faire 95% des élèves le se-UNSA se moque du monde.
    Personnellement, je pense qu'il s'agit de gens qui sont convaincus de l'intérêt du socle, mais ils veulent entraver le fonctionnement du CSP, pour pouvoir mener le jeu, soit pour le plaisir de jouer au démiurge, soit pour des raisons électoralistes. 
    Vu comment fonctionne un syndicat, je ne crois pas qu'ils aient les compétences idoines pour proposer une démarche globale pour aboutir à des programmes avec curriculum qui correspond au besoin du système éducatif français. Aussi, il faudrait penser aux enfants et arrêter de jouer. 
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