Le suicide d'un enseignant de STI reconnu comme imputable au service 

Le Snes confirme la reconnaissance de la responsabilité de l'administration dans le suicide d'une professeur de la filière STI. "Le Recteur a décidé de suivre l’avis donné le 3 juin par la commission de réforme. Composée de médecins, de représentants de l’employeur et des élus des personnels sous l’autorité de la Préfecture, elle s’était prononcée comme favorable à cette reconnaissance", explique le SNES. "Le travail d’enquête conduit par le CHSCT Académique avait en effet permis de montrer les déterminants liés au travail dans ce geste tragique, ainsi que les carences de l’administration dans l’accompagnement des personnels et les moyens dévolus à la médecine de prévention... Cette reconnaissance, essentielle pour la famille, constitue aussi une étape importante, pour les personnels confrontés à la réforme STI2D". Une série de suicides et d'actes graves ont marqué cette réforme menée tambour battant par l'éducation nationale.

 

Dans un courrier, l'enseignant avait écrit.. "L’enseignement des métiers est réduit à peu de choses dans le référentiel de 4 spécialités seulement qui constitue des "teintures" sur un tronc commun généraliste d’une section unique appelée STI2D. L’électronique disparaît purement et simplement... La mise en place de la réforme est faite à la hussarde dans un état d’affolement que l’inspection a du mal à dissimuler... Je considère que ceci est une infamie et je me refuse à recommencer.  L’ensemble du corps inspectoral est criminel ou lâche ou les deux d’avoir laissé faire une chose pareille".

 

Communiqué

Un professeur se suicide à Marseille


Par fjarraud , le mardi 10 juin 2014.

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