Hamon : Lutter contre les inégalités sociales à l'école 

La lutte contre les inégalités sera-t-elle la signature de son mandat ? En visite à Douai le 2 juin, le ministre de l'éducation nationale a marqué à nouveau sa détermination de luter contre les inégalités à l'école. "Il faut cesser d’entretenir le mythe d’une école égalitaire alors qu’elle ne l’est pas. Attaquons-nous à la réalité !" a-t-il déclaré selon La Voix du Nord. Le ministre a confirmé le plan Rep qui prévoit un millier de réseaux prioritaires à la rentrée 2015. Il a confirmé, selon l'AFP, le maintien de la prime pendant 3 ans pour les enseignants sortants d'éducation prioritaire. Cela confirme le resserrement de l'éducation prioritaire autour des Rep.

 

La Voix du nord

Le plan Peillon

Quelle pédagogie pour les Rep ?

 

Par fjarraud , le mercredi 04 juin 2014.

Commentaires

  • maria1958, le 04/06/2014 à 10:40
    Réduire les inégalités sociales de réussite à l'Ecole, OK.

    Mais avec un budget 2014 qui a réduit de -2% les crédits prévus pour les bourses sociales des collégiens et lycéens - en pleine crise, avec chômage en hausse, et par ailleurs augmentation du nombre de collégiens et lycéens - on compte les mettre en oeuvre comment, les déclarations d'intentions du ministre ? Ne me dites pas qu'à la rentrée, on va découvrir que ces déclarations sont du vent et que les bourses baissent ?

    cf le rapport sur le projet de loi de finances présenté le 21/11/2013 par les sénateurs Thierry Foucaud (PCF, Seine Maritime) et Claude Haut (PS, Vaucluse). 
    Voir:   
    http://www.senat.fr/rap/l13-156-314/l13-156-31416.html#toc136
    "3. Les bourses aux élèves : une diminution posant question

    Globalement, le PLF 2014 prévoit 621,8 millions d'euros pour financer l'action sociale en faveur des élèves, à raison de 558,1 millions d'euros au titre des bourses et des fonds sociaux de l'enseignement public (action 4 du programme 230) et 63,7 millions d'euros au titre des bourses et des fonds sociaux de l'enseignement privé (action 8 du programme 139), en baisse de 2 % par rapport aux crédits de la LFI 2013.

    Selon le PAP annexé au PLF 2014, ces crédits permettront de couvrir les revalorisations de taux intervenues à la rentrée 2013 (+ 1,2 % au lycée et + 1,01 % en collège) et prévues à la rentrée 2014 (+ 1,7 % au lycée et + 1,2 % au collège), en tenant compte de l'évolution de la démographie (+ 0,51 % en collège et + 0,92 % en lycée). Dès lors, la diminution envisagée des aides, dans un contexte économique encore incertain, fait débat."



    3.
     Les bourses aux élèves : une diminution posant question

    Globalement, le PLF 2014 prévoit 621,8 millions d'euros pour financer l'action sociale en faveur des élèves, à raison de 558,1 millions d'euros au titre des bourses et des fonds sociaux de l'enseignement public (action 4 du programme 230) et 63,7 millions d'euros au titre des bourses et des fonds sociaux de l'enseignement privé (action 8 du programme 139), en baisse de 2 % par rapport aux crédits de la LFI 2013.

    Selon le PAP annexé au PLF 2014, ces crédits permettront de couvrir les revalorisations de taux intervenues à la rentrée 2013 (+ 1,2 % au lycée et + 1,01 % en collège) et prévues à la rentrée 2014 (+ 1,7 % au lycée et + 1,2 % au collège), en tenant compte de l'évolution de la démographie (+ 0,51 % en collège et + 0,92 % en lycée). Dès lors, la diminution envisagée des aides, dans un contexte économique encore incertain, fait débat.

    Par ailleurs, les fonds sociaux, sous forme d'aides exceptionnelles (frais de cantine, de transport, de santé...) sont revalorisés de 2,5 millions d'euros (de 32,1 millions d'euros à 34,6 millions d'euros) compte tenu des besoins exprimés.

    3. Les bourses aux élèves : une diminution posant question

    Globalement, le PLF 2014 prévoit 621,8 millions d'euros pour financer l'action sociale en faveur des élèves, à raison de 558,1 millions d'euros au titre des bourses et des fonds sociaux de l'enseignement public (action 4 du programme 230) et 63,7 millions d'euros au titre des bourses et des fonds sociaux de l'enseignement privé (action 8 du programme 139), en baisse de 2 % par rapport aux crédits de la LFI 2013.

    Selon le PAP annexé au PLF 2014, ces crédits permettront de couvrir les revalorisations de taux intervenues à la rentrée 2013 (+ 1,2 % au lycée et + 1,01 % en collège) et prévues à la rentrée 2014 (+ 1,7 % au lycée et + 1,2 % au collège), en tenant compte de l'évolution de la démographie (+ 0,51 % en collège et + 0,92 % en lycée). Dès lors, la diminution envisagée des aides, dans un contexte économique encore incertain, fait débat.

    Par ailleurs, les fonds sociaux, sous forme d'aides exceptionnelles (frais de cantine, de transport, de santé...) sont revalorisés de 2,5 millions d'euros (de 32,1 millions d'euros à 34,6 millions d'euros) compte tenu des besoins exprimés.

  • heurtebise, le 04/06/2014 à 10:30
    Ce ministre, comme ses prédécesseurs à un moment de leur mandat depuis "les héritiers" de Bourdieu et Passeron, toujours d'actualité, prétend vouloir lutter contre les inégalités sociales. Dont acte. Mais c'est oublié que le gouvernement auquel il collabore ne semble pas préoccupé par les mêmes aspirations égalitaires, que la justice sociale qui l'a porté au pouvoir n'est pas d'actualité, qu'il n'y a pas d'autre salut pour ce gouvernement de l'autre droite que celui d'une politique néo libérale où la dette, qui n'est pas celle des petites gens, est portée par eux, ou les mesures d'austérités engendrent la paupérisation grandissante de sa population, ou la redistribution fiscale ne sert pas les démunis et ceux dans le besoin mais les entreprises les plus prospères, où les valeurs humaines, l'épanouissement de chacun et la liberté de tous qui devraient être à l'œuvre dans la formation du citoyen que l'on voudrait former dans nos écoles sont bafoués par la continuité des politiques de reconduite à la frontière des personnes en situation irrégulières dans des conditions innommables, que l'oligarchie à laquelle ce ministre participe n'a pas pour ambition de faire de l'école un lieu de lutte contre les inégalités sociales mais un service public couteux qu'il est temps d'ouvrir à la marchandisation et à la libre concurrence. La lutte contre les inégalités sociales ne peut se faire dans les écoles publiques françaises, dernier endroit qui tient encore un peu la route face au désastre de notre pays et  malgré le matraquage sur l'échec scolaire plutôt que la focalisation sur ses réussites, sans une politique sociale où l'humain reprendra le pas sur la finance et le bien de tous sur les intérêts de chacun. Tout le reste n'est que verbigération de politicien carriériste qui accapare le social au nom du socialisme comme le libéralisme l'a fait de la liberté.
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