Oui mais ce n'est pas les "méthodes actives" telles qu'elles sont pratiquées dans l'éducation nationale où l'élève est sensé réinventer des concepts qui ont mis plusieurs millénaires à se stabiliser.
Par ailleurs, l'effet Hawthorne explique ce résultat à lui tout seul. Les enseignants compensent un certain nombre d'effets pervers de la méthode, si elle serait appliquée sans précaution, car ils sont particulièrement motivés et ils ont la compréhension préalable qu'il existe des "savoirs essentiels". 
La pédagogie inductive à la française, a fait d'énorme dégâts, en particulier chez les enseignants qui ont perdu le sens de leur travail (voir ce qui s'est passé en STI2D) et dans l'apprentissage en sciences. Il y a des biais sociaux non négligeables : les parents qui le peuvent apprennent les fondamentaux qui ne sont plus enseignés. 
Aujourd'hui, l'urgence est de rétablir les apprentissages des fondamentaux. Je suis totalement convaincu qu'on ancre mieux les concepts avec un cours préparés pour que l'élève se pose des questions pour retrouver un concept ou une notion particulière. Cependant ce n'est pas valable pour tout et cela peut être chronophage. Aujourd'hui le problème est que l'école ne fait rien pour les enfants qui ne maîtrisent pas la lecture et l'expression en arrivant en 6ième. Depuis 10 ans, des élèves qui écoutent en classe dans les matière comme l'histoire et la physique, échouent à réussir les contrôles à partir de la 4ème car ils sont incapables de retranscrire ce qu'ils savent suivant les codes imposés par la pseudo-pédagogie active. 
Il ne faut pas oublier que, aux Etats-Unis, il y a une concurrence entre les universités. Avec les sciences molles, il est possible de prouver tout et son contraire. 

Un autre question : est-ce que taux d'encadrement est le même ? On peut faire un cours magistral devant un amphi de 500 places. La méthode active devant 500 élèves je n'y crois pas.