Groison : Hamon garantit les 60 000 postes 

"On a rencontré un ministre à l'écoute de ce qu'on pouvait dire et qui semble avoir envie de poursuivre ce qui a été enclenché avec la refondation de l'Ecole. Il écoute les sujets où on pense qu'il faudra poursuivre", nous a déclaré Bernadette Groison, secrétaire générale de la Fsu, à la sortie d'une première audience avec Benoît Hamon, le 14 avril

 

"On lui a demandé d'abord des assurances sur les 60 000 postes et la sanctuarisation de l'éducation nationale. Il a redit son engagement et son attachement aux 60 000 postes et à l'engagement présidentiel. Donc on l'a entendu comme un engagement du ministre", explique-t-elle. "On posera la même question jeudi au premier ministre".

 

Interrogée sur la possibilité de maintenir le budget de l'Education nationale dans la nouvelle politique présidentielle, Bernadette Groison estime que "la question ce n'est pas de faire du fétichisme sur les 60 000 postes. Mais, au regard des évolutions démographiques, on voit bien qu'on a encore malgré ces 60 000 postes, des situations compliquées sur le terrain avec des difficultés à abonder le plus de maîtres que de classes ou la scolarisation des moins de 3 ans. Remettre en cause les 60 000 postes ce serait hypothéquer la refondation de l'école. Ce ne serait pas acceptable pour nous".

 

Propos recueillis par François Jarraud

 

 

Par fjarraud , le mardi 15 avril 2014.

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