La seconde association de parents d'élèves jette la première pierre contre la réforme des rythmes. Valéry Marty, sa présidente, appelle à la réécriture du décret et au maintien de la semaine de 4 jours.
Le 31 mars, Alain Juppé, maire UMP de Bordeaux, avait appelé l'Etat à compenser els dépenses supplémentaires crées par la réforme des rythmes ou à différer la réforme. La position de la Peep est plus simple : c'est , sous le prétexte de la "réécriture" du décret, sa suppression.
Tout en se déclarant "fervente partisane d'une réforme des rythmes scolaires", Valéry Marty demande un texte qui donnerait aux communes "un calendrier plus flexible calé sur une dimension hebdomadaire et même annuelle, en rognant sur les vacances scolaires". Ce calendrier s'affranchirait des contraintes fixées par le décret comme le maximum de 5h30 de cours par jour et rendrait possible "le retour à une semaine de 4 jours". En clair c'est la suppression des nouveaux rythmes et le raccourcissement des congés d'été qui sont demandés. La Peep en appelle aux maires pour "porter cette demande auprès du ministre".