Réuni en congrès depuis le 31 mars, le Snes réfléchit sur le "thème introductif" proposé par la direction actuelle du syndicat, F Rolet, R Hubert et D Robin. C'est l'occasion pour le Snes d'un durcissement de ses positions.

Estimant "qu'il faut en premier lieu programmer, contrairement à la rigueur budgétaire imposée par le gouvernement, un investissement nettement plus important pour l’Éducation nationale", la direction du syndicat définit ce que devraient être ses objectifs jusqu'au prochain congrès. Elle recommande " la remise en cause des réformes Chatel des voies générales et technologiques du lycée, la suppression sans ambiguïté des dispositifs ECLAIR et une rupture franche avec les politiques managériales locales. Il faut sortir d'un deuxième enfermement idéologique, lui aussi prégnant à droite comme à gauche, selon lequel l'autonomie des établissements serait une solution aux problèmes". Elle s'oppose aussi à la logique de l'école du socle et revendique une nouvelle carte scolaire. Un autre paragraphe associe la revalorisation salariale.