Le Snpi Fsu répond à Terra Nova 

"Que Terra Nova ait la volonté de réformer structurellement l’école est une chose mais qu’il pense que ceux qui ne partagent pas ses perspectives de réforme se caractérisent uniquement par l’attachement mesquin à leurs prérogatives, leurs habitudes, leurs archaïsme finit par procéder d’une insupportable leçon de morale permanente", écrit Paul Devin, secrétaire général du Snpi Fsu dans la lettre de son syndicat. Pour lui, " La vision de Terra Nova est très caricaturale. L’enseignant du premier degré se sentirait responsable tant des apprentissages cogni-tifs que comportementaux. Au collège, les enseignants centrés sur la responsabilité exclusive de leur discipline délégueraient aux personnels « auxiliaires » la question de « l’ordre nécessaire à l’enseignement ». Sans doute la nature différente des organisations scolaires entraine une différence mais de là à considérer que le problème du collège viendrait d’une insuffisante implication des enseignants dans la question éducative, il y a là une vision simpliste, caricaturale et injuste".

 

La Lettre


Par fjarraud , le lundi 10 mars 2014.

Commentaires

  • eplantier, le 10/03/2014 à 12:38
    La vision simpliste et caricaturale est bel et bien celle exprimée ici, par ce syndicat.

    Car quiconque a lu la note de Terra Nova découvre bel et bien un projet global, dont la part "personnels"ne représente qu'une partie. D'ailleurs le reproche qu'on pourrait faire serait celui ne n'être pas allé assez loin dans la précision des réponses.
    Mais, quand on lit les réactions faussement effarouchées, on comprend quelles ont pu être les difficultés du ministre Peillon à tenter de faire avancer le schmilblick...
    • Roque, le 10/03/2014 à 18:13
      J'ai lu la note de terra nova (malheureusement).

      Et entre le gentil primaire qui fait reculer les inégalités (ben voyons) et le méchant secondaire qui les accentue, la caricature est manifeste.

      Mais bon, on ne va pas énerver la groupie de terra nova...
      • PierreL, le 11/03/2014 à 07:59
        La grosseur du trait, relative, de TN peut se justifier l'état dégradé de notre système éducatif et de l'urgence à le réformer.
        En fait, ce n'est pas caricaturer que d'exposer les choses clairement. À partir de là 2 postures, soit on rentre dans le débat par les points convergents (la formation par ex.), soit on entretient la polémique en se victimisant et en désignant un "ennemi" afin de "conserver le statu quo".
        Ce que fait la FSU….
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