Le mouvement de protestation contre les dotations horaires des établissements en banlieue parisienne joue son avenir en cette rentrée. Après plusieurs semaines de grèves et de manifestations dans le 92 et le 93, l'intersyndicale Cgt, Cnt, Snes, Snep, Sud, des deux départements appelle à une nouvelle manifestation le 4 mars à Paris.
La dernière manifestation parisienne, le 13 février, montrait une évolution du mouvement parti des collèges prioritaires du 92. Alors que les établissements en tête du mouvement à son origine semblent avoir reçu à peu près satisfaction, dans le 92 le mouvement s'alimente d'établissements plus privilégiés qui demandent le maintien ou la montée en puissance de dispositifs particuliers. Parti avec un temps de retard, le mouvement du 93 concernait avant les vacances des établissements prioritaires qui n'avaient pas obtenu le label Rep+.
Mais dans le 93 comme dans le 92, les Dasen ont modifié leurs propositions et augmenté les DHG des établissements prioritaires. En Seine Saint-Denis, le Dasen réagissait immédiatement à la manifestation. Soulignant le fait que les enveloppes horaires sont encore provisoires et que la dotation des Rep+ se fait sur de nouveaux moyens , et non en prélevant sur les autres collèges zep, il annonçait l'attribution immédiate de nouveaux moyens pour les collèges Fabien de Saint-Denis et Jean Jaurès de Saint Ouen, tous deux dans la manifestation. Le travail des Dasen durant les congés pourraient contribuer à faire redescendre la fièvre même si la croissance démographique exerce une tension bien réelle sur les moyens.
L'intersyndicale
La manifestation du 13 février