"Le décret est trop rigide.. La suppression d’une demi-journée avait été, selon l’expression d’Antoine Prost, un « Munich pédagogique ». Mais le décret qui la rétablit, aurait dû non pas évoquer neuf demi-journées mais cinq jours pour permettre de libérer un après-midi pour les activités", explique Philippe Meirieu dans Vosges Matin. "Je regrette que le samedi matin soit dérogatoire. Il aurait dû être l’égal du mercredi en terme de choix. Mais une des victoires significatives de cette réforme a été de mettre sur la place publique la question fondamentale : l’équilibre de vie des enfants. Les enfants de CM2 ou de 6e dorment 1 h 30 de moins par jour qu’il y a 30 ans ! Ils passent trop de temps devant les écrans. La réforme est sauvable. Il faut un effort collectif autour de la santé des enfants. '
Dans Vosges Matin