" Le langage de certains élèves n'est pas le langage courant. Il reflète une méconnaissance des règles syntaxiques, un lexique pauvre émaillé de mots vulgaires. Ces élèves n'en ont pas conscience car c'est ainsi qu'ils se parlent entre eux. Je me heurte donc à un manque de civilité, à des erreurs de français, à un développement lacunaire, à une parole atone, parfois désorganisée. De fait, la maîtrise de l'oralisation n'est pas une finalité en soi pour eux." Dans cette situation comment aider les élèves à développer leurs capacités, à s'évaluer ? K Raveau donne des pistes et fait réfléchir aux pratiques de classe en lycée professionnel. " Les pratiques d'oralité favorisent donc la socialisation et la coopération. Elles consolident l'estime de soi et favorisent le plaisir d'apprendre à dire et à dépasser les obstacles pour s'incarner au présent."
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