Hauts de Seine : Les collèges prioritaires retrouveront-ils leurs moyens ?  

La forte mobilisation des établissements prioritaires du 92 semble porter ses fruits. Contacté par le Café pédagogique, le Dasen annonce de nouvelles propositions lundi pour "retrouver le niveau de moyens" de cette année. Les syndicats maintiennent la pression avec la perspective d'une manifestation à Paris le 28.

 

Le 23 janvier près de 500 personnes se sont réunies devant l'Inspection académique des Hauts-de-Seine pour réclamer le maintien des Dotations horaires (DHG) des collèges prioritaires du département. Une assemblée générale a réuni une centaine d'enseignants.

 

Selon Jean-François Gay, délégué Snes, le département accueillerait 1700 élèves supplémentaires à la prochaine rentrée dans les établissements secondaires des quartiers privilégiés. Le département n'aurait qu'une centaine d'emplois supplémentaires. La plupart seraient pris par de nouveaux dispositifs : enseignement de l'informatique de l'histoire-géo en terminale S, décharge des établissements prioritaires. L'enveloppe est jugée insuffisante pour les besoins. "Il faut augmenter la dotation enseignants". Les syndicats refusent qu'on réduise l'offre scolaire des établissements privilégiés.

 

Reçus par le Dasen, les syndicats ont pris connaissance de premières propositions jugées insuffisantes. "Avant cette réunion, on avait déjà abondé la DHG de plusieurs collèges", nous a dit Philippe Wuillamier, Dasen du 92. "On va continuer ce travail. Des propositions visant à résoudre la plupart des situations des collèges en abondant les dotations à partir des moyens académiques seront faites le 27 janvier".

F Jarraud

 

Par fjarraud , le vendredi 24 janvier 2014.

Commentaires

  • maria1958, le 24/01/2014 à 10:21
    Dans les établissements "privilégiés", les élèves ont la joie et l'avantage d'être entassés à 30 et plus par classe - à un  moment, envisager d'y charger la barque davantage, c'est plus possible.... Faire des langues vivantes à 32 sans aucun dédoublement…. quel "privilège" !!!!  et on se demande pourquoi les jeunes français sont peu à l'aise en langues ???

    Accessoirement, si l'Education prioritaire présente évidemment les plus fortes concentrations d'élèves vulnérables, ce sont les établissements hors Education prioritaire qui accueillent le plus d'élèves en difficulté en chiffre absolu, et cela dans des conditions  de dotation horaire qui interdisent aujourd'hui de leur apporter aucune aide.... 
    Ces élèves sont déjà noyés dans des classes à 30, comment ne pas voir que l'échec sera encore plus massif si on les noie dans des classes à 31, 32 etc ? 

    Si on veut réellement réduire le taux d'échec, de décrochage, etc et améliorer nos futurs scores dans PISA, il faut apporter des solutions à tous les élèves mis en difficulté, où qu'ils soient - pas seulement dans les "poches" où ils sont les plus visibles.... Sinon en terme d'efficacité on se tire une balle dans le pied....
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