Rythmes : Les conseils d'école défendus par le Se Unsa 

Dans le grand débat sur les rythmes, certains syndicats se sont fait entendre plus que d'autres. Le Se Unsa intervient dans le débat en affichant ses recommandations au comité de suivi des rythmes qui doit donner cette semaine son avis. Le syndicat souhaite que les Dasen invite les municipalités à négocier avec les conseils d'école quand il y a désaccord. Un sondage de la Gazette des communes a montré qu'un tiers des communes a décidé des rythmes sans même consulté les écoles.

 

Communiqué


Par fjarraud , le mercredi 18 décembre 2013.

Commentaires

  • heurtebise, le 05/02/2014 à 10:19
    Le SE UNSA n'a aucune légitimité pour parler au nom de la profession. Au lieu de courir les salons ministériels pour servir la soupe à un gouvernement de l'autre droite, un syndicat d'enseignants doit porter la parole des professionnels de terrain, qui ont depuis longtemps anticipé les incohérences de cette déforme des rythmes, et se doit de défendre les revendications de sa base : une baisse conséquente des effectifs par classe, la demande de l'abrogation du décret sur la déforme des rythmes scolaires, la remise en question d'une refondation sans fondations, le rejet de programmes établis dans la précipitation pour justifier une promesse électorale au profit de programmes dans la continuité de ceux de 2002,  une reconnaissance financière du métier de professeur des écoles autrement que par des primes qui donnent l'impression de faire la charité à des enseignants de primaire sous payés au regard des autres enseignants, une condamnation des différentes réformes de retraite etc. Il y a ceux qui servent l'école et ceux qui s'en servent...

    Il n'est pas difficile de comprendre que quelle que soit la répartition adoptée entre le temps scolaire et périscolaire :

    - la présence des enfants dans les locaux municipaux durant la journée et la fatigue qui s’en suit ne seront pas diminuées,

    - une journée supplémentaire se rajoutera durant laquelle les apprentissages s’organiseront pour les élèves dans les mêmes conditions : des locaux souvent exiguës et inadaptés, des effectifs surchargés, un encadrement assuré par du personnel municipal exploité et des enseignants sous-estimés,

    - ces nouveaux aménagements du temps scolaire et la répartition des locaux municipaux  accentueront les inégalités territoriales et la désorganisation d'une école déjà bien mal menée par les gouvernements précédents,

    - l’obstination à vouloir maintenir en l’état le décret sur les rythmes scolaires, le pilotage à vue de leur mise en place, le passage en force du décret un samedi matin traduisent une volonté politique de tenir une promesse électorale du candidat Hollande envers et contre tout bon sens.

     

    L'école élémentaire et ses acteurs n'aspiraient, après les attaques et les dégâts causés par 12 ans de Chiraki et 5 années de Sarkosy, qu'à pouvoir souffler et retrouver des conditions de travail apaisantes et apaisées pour tous. Cet apaisement passe aujourd’hui par l'abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

     

    Prétendre que ce décret sur la déforme des rythmes, cette loi d’orientation d’un ministère qui navigue  à vue et cette refondation sans fondation sont aux services des apprentissages et de l'élève, c’est oublié :

    - que les enseignants non depuis deux ans jamais été sérieusement consultés sur la réalité de l’école dans laquelle ils exercent quotidiennement,

    - que ce gouvernement a réussi à mettre dans la rue son électorat naturel et ceux qui depuis dix-sept ans ont organisé la casse de l’éducation,

    - que des programmes ne peuvent se construire dans la précipitation autour de propositions globales pour justifier un décret,

    - que le débat durant les élections municipales risque de se cristalliser sur la mise en place des rythmes scolaires et servir d’ambulance aux candidats qui n’ont d’autres ambitions que leur élection.

     

    Un interlocuteur raisonnable, une instance consultative, un ministère soucieux de l’école et de ses acteurs proposeraient, après ces deux années de crispation, de laisser passer les élections municipales, de laisser venir de nouveaux programmes dans l'esprit et la continuité de ceux de 2002 pour ensuite réfléchir ensemble, professionnels, chercheurs, responsables politiques, citoyens sur les conditions  d'organisation à mettre en place pour leur réalisation. Il est encore temps.

  • remiza, le 18/12/2013 à 07:58
    Ce que tous les enseignants craignaient se réalise. La décentralisation aux élus locaux et le retour aux 19 ème siècle... L'éducation nationale n'ayant plus aucun pouvoir sur l'école ... Les communes, désolé les politiciens, décidant de la pédagogie. Les politiciens n'ont que faire des syndicats et Dasen dont ils ne soucient pas. Le premier degré donné en pâture aux élus.
    Et le seunsa qui s'en offusque. Ils sont vraiment hilarants
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