CPGE : L'UPS menace de démission dans un an 

L'Union des professeurs de classes préparatoires scientifiques, qui regroupe 2700 enseignants, vient de lancer un ultimatum d'un genre nouveau au gouvernement : la menace de démission mais avec préavis d'un an.

 

"Persuadés de l’importance de l’enseignement de l’informatique, les professeurs de classes préparatoires scientifiques se sont réjouis de l’introduction de cet enseignement dans leurs classes à la rentrée 2013. En l’absence de toute création de postes spécifiques, beaucoup d’entre eux ont accepté d’assumer cet enseignement en plus de leur discipline d’origine, effectuant ainsi depuis septembre des heures supplémentaires que le ministre leur reproche maintenant. En réponse au projet de décret annoncé par le ministre, les professeurs de l’UPS annoncent la suspension pour la rentrée 2014 de leur participation sous forme d’heures supplémentaires à l’enseignement de l’informatique en deuxième année de classes préparatoires".

 

Pour l'UPS, "un millier de classes sont concernées, créant un besoin de 250 postes,  pour un coût de plus de 17 millions d'euros. En heures supplémentaires, le coût n’est que de 6,5 millions d'euros". Mais ces fameuses heures supplémentaires il reste encore toute une année pour ne pas les perdre...

 

Par fjarraud , le jeudi 12 décembre 2013.

Commentaires

  • Spaintandre, le 12/12/2013 à 11:02
    Votre ironie, que vous vouliez sans doute cinglante, tombe à plat quand on voit que vous ne comprenez rien à ce que vous voulez dénoncer. En effet, nous avons menacé de ne pas mettre en oeuvre une réforme qui doit entrer en application en Septembre 2014 (donc non nous ne nous gavons pas des heures sup en attendant puisque pour l'instant cet enseignement n'existe pas!). La raison en est simple: en même temps que le ministre nous accuse de cumuler les heures sup,  il nous demande de mettre en oeuvre une réforme sur l'enseignement de l'info en heures sup. D'ailleurs le vocable d'heures supplémentaires ne convient absolument pas. Je suis moi même pour exemple, nommé sur un poste de mathématique dont la classe réclame 13 heures d'enseignement, j'ai donc 5 heures d'enseignement qu'on qualifie actuellement d'heures supplémentaires mais qui sont liées à la classe que j'ai et non à une volonté de cumuler plusieurs activités.
    Votre coup bas "UMPS " ignore la représentation syndicale des professeurs de chaires supérieures qui votent pour 75% d'entre eux pour le SNES et 25% seulement pour le SNALC. Par ailleurs, notre mot d'ordre de grève étaient: "retrait du décret PUIS négociations" car figurez vous que nous ne sommes pas pour le statut-quo et que nous avons des propositions à faire. Merci donc, avant de commettre un billet d'humeur de vous renseigner plus qu'en lisant les articles de journalistes qui eux non plus ne se renseignent pas beaucoup.

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