Education : La dépense repart à la hausse 

6,84 du PIB en 2011. 6,86 en 2012. Le changement est infime mais, apres une décennie de baisse, la dépense intérieure d'éducation est repartie à la hausse. En 2000, elle représentait 7,3 % du PIB avant de descendre à 6,69 en 2007.

 

La structure du financement a aussi changé. De 2006 à 2012 la part d el'Etat a diminué  au profit des collectivités territoriales passées de 21 à 215 %.

 

La dépense par élève représente 6010 € au primaire, en croissance depuis 2006. Dans le secodnaire  on est à 8410 € au collège où la baisse continue depuis 2010. Au lycée la dépense moyenne st de 19 940 bien en dessous de la situation d'avant 2010.

 

Le cout de l'éducation


Par fjarraud , le mardi 03 décembre 2013.

Commentaires

  • maria1958, le 03/12/2013 à 11:06
    L'idée que la dépense d'éducation serait en hausse mériterait quelques bémols...
    Ainsi:
    - la crise de 2008 ayant entrainé une baisse du PIB en 2008 puis 2009, puis un PIB stationnaire en 2012, une hausse en pourcentage du PIB ne veut pas dire grand chose....
    6,86% du PIB au lieu de 6,84% du PIB, sur un PIB qui s'est tassé, ça ne fait pas forcément plus d'investissement dans l'Education....

    - en revanche, les effectifs d'élèves à scolariser sont en hausse du fait de l'arrivée dans le système scolaire des générations nées dans les années 2000: dans ces conditions, +0,02 points de PIB consacrés à l'Education, ça n'a rien de luxueux et ça risque bien de représenter une baisse de la dépense par tête d'élève.... c'est flagrant sur 3 des 4 graphiques figurant dans la Note de la DEPP, en collèges, lycées et dans le Sup.

    En tout état de cause, cette Note analyse ce qui s'est passé de 2006 à 2012 - donc le bilan de la politique menée sous Chirac, puis Sarkozy: effondrement de la dépense par tête de collégien, par tête de lycéen, par tête d'étudiant,  transfert de la dépense d'éducation sur les collectivités, les CAF, et même les ménages qui ont maintenu la même contribution alors que leurs ressources ont souffert de la crise. Et désengagement de l'Etat.

    Il est encore trop tôt pour connaître l'effet de la politique menée depuis 2012. Mais au vu de cette Note, on peut s'interroger sur le choix d'investir très peu dans le second degré et le supérieur..... niveaux qui ont subi des désinvestissements violents de l'Etat sous Sarkozy (cf graphiques DEPP) , et qui vont voir leurs effectifs augmenter dans les années qui viennent, pour des raisons démographiques lourdes.

    Augmenter l'investissement dans le 1er degré est indispensable, mais si à la sortie du primaire, les élèves arrivent dans un champ de ruines en collège et en lycée.... quid de leur réussite scolaire finale en bout de scolarité ??
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