Education : Les stéréotypes ont de l'avenir 

La publication du Bilan social de l'éducation nationale apporte de nombreuses données sur les caractéristiques de la population enseignante. Bien sur à propos de sa démographie avec la perte de 200 000 personnels en moins de 10 ans entre 2003 et 2011. Le bilan pointe aussi les inégalités dans le système éducatif. On notera particulièrement les inégalités de sexe et d'affectation.

 

 



Sera-t-on surpris d'observer une inégalité dans l'accès aux corps d'enseignement ? Si les femmes dominent largement les corps de professeur des écoles ou de certifiés, on atteint l aparité avec les agrégés et il y a deux hommes pour une femme pour les professeurs de chaire supérieure. Evidemment cela impacte les revenus. A l'indice 300, 77% des salariés de l'éducation nationale sont des femmes, à l'indice 900 seulement 39%.

 

 

 



Mais peut-être que le graphique le plus intéressant concerne les disciplines. Si l'on compte 80% de femmes chez les professeurs de langues ou de lettres on n'en a plus que 43% en maths et 39% en philosophie. On descendrait à 26% en technologie, 7% en STI, 4% en génie. L'intérêt de ces données c'est de montrer que les enseignants eux-mêmes ont intégré les stéréotypes de genre. Or on leur demande de les dénoncer...

 

 

 



Dernière inégalité : l'affectation en ZEP. On peut constater que plus on a un statut précaire ou plus on est en bas de la pyramide des corps enseignants plus on a de chance de se retrouver en zep. L'Ecole est bien au diapason de la société.

 

Le bilan social


Par fjarraud , le jeudi 31 octobre 2013.

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