Une large intersyndicale a écrit le 22 octobre à V. Peillon pour porter les demandes des enseignants à propos de l'épreuve de langues vivantes au bac. Elles mettent en cause la notation, la date d el'épreuve, sa nature  et sa rémunération.

La session 2013 du bac général a vu de nouvelles épreuves de langues vivantes avec une nouvelle épreuve de "Littérature étrangère en langue étrangère en série L ; et une évaluation écrite et orale de la LV1 et de la LV2 pour toutes les séries. En séries ES et S,  l'évaluation de la partie orale des épreuves de LV1 et 2 est organisée en cours d'année dans les établissements. En L, l'évaluation est terminale. En cohérence avec le cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL), les langues vivantes font l'objet d'une évaluation par compétences linguistiques qui évalue la compréhension et  l'expression orales.

Dans uen lettre commune, le Snes, le Se-Unsa, le Snalc, le Sgen, la CGT et Sud demandent que les enseignants qui font passer ces épreuves soient rémunérés. Or actuellement ce sont des épreuves en cours de formation. Les syndicats demandent aussi que soit définir une période précise pour passer l'épreuve avec un sujet commun ce qui tend à revenir vers une épreuve nationale.

Pour la compréhension orale, les syndicats demandent à "mutualiser les sujets de l’année dernière dans une banque nationale... et donner consigne qu’il n’est pas nécessaire que les enseignants produisent de nouveaux sujets ; rappeler les préconisations matérielles aux chefs d’établissements ; indiquer de façon claire que le sujet ne peut être de nature vidéo, pour ne pas introduire une inégalité avec les candidats évalués sur un sujet audio ; trancher sur le nombre de documents sonores possible (un seul document nous parait suffisant)". Pour l’expression orale " rappeler que le programme porte sur les quatre notions et qu’aucun support écrit ne peut être exigé des élèves (ni liste ni documents étudiés en classe ; préconiser que l’évaluation soit faite par un autre enseignant que celui qui enseigne au candidat". Enfin, "la grille d’évaluation des deux épreuves doit être revue pour que la note chiffrée permette une réelle modulation sur toute son échelle". Certains la jugeaient trop facile.

La lettre

Avis APLV