Université mode d'emploi... en maternelle 

Josiane Chambon est PEMF (Professeure des Ecoles Maître Formatrice) et employée par l’Université d’Aix-Marseille, cette année, dans le cadre de l’ESPE, sur le master MEEF (Métiers de l’enseignement, de l’Education et de la Formation). Elle a longtemps été conseillère pédagogique. Elle forme les M1et M2  de ce master et a été notamment recrutée sur un profil « maternelle » qu’il lui faut donc « nourrir ».  Elle intervient notamment sur les enseignements transversaux en français. Elle a accepté de répondre à nos questions sur sa venue à l’Université d’Automne.

 

Pourquoi venez-vous à l’Université d’Automne du SNUIPP ?

 

Je viens surtout pour enrichir ma culture professionnelle et rencontrer des collègues.

 

Quelles sont les conférences que vous êtes allée voir et pour quelles raisons ?

 

Evidemment, je suis allée voir la conférence de Chenouf : je l’ai déjà écoutée plusieurs fois mais c’est un ravissement à chaque fois. De plus, je suis adhérente AFL (Association Française pour la Lecture) et j’ai donc développé une sensibilité particulière aux travaux de l’AFL. J’ai vu aussi Agnès Van Zanten : j’ai acheté un livre très récemment, Les 100 mots de l’éducation, auquel elle a participé et qui m’a beaucoup intéressée.

 

Ensuite, je suis allée dans les salles un peu au hasard, en fonction des thèmes du programme, car je ne connaissais pas les autres intervenants. J’ai privilégié ceux qui parlaient de la maternelle, étant donné mon poste actuel, mais je n’ai pas été voir Mireille Brigaudiot que je connais déjà très bien. Je suis allée voir Dumas aussi sur les rituels en maternelle.

 

Quelle utilisation de l’Université d’Automne faites-vous dans la pratique ?

 

Je vais utiliser les références pour mes cours. Il faut que je puisse m’en servir pour former mes étudiants. Et puis… je vais lire aussi !

 

Propos recueillis par Alexandra Mazzilli

 

 

 

Par fjarraud , le lundi 21 octobre 2013.

Commentaires

  • tchabel, le 21/10/2013 à 11:20
    Je ne doute pas un instant que Madame Chambon soit pleine de bonne volonté pour se former elle-même avant de former les futurs étudiants en ESPE. Mais soyons sérieux: aller écouter une conférence, appartenir à une association, acheter un livre ici ou là, glaner des informations à l'Université d'automne du SNUIPP n'a jamais formé un formateur compétent, avec une dose suffisante de variabilité et ayant lui-même une distance par rapport à sa pratique!!  Pauvre Maternelle, toujours le parent pauvre n'ayant jamais pu bénéficier d'enseignants qualifiés! C'était déjà le cas à l'école normale. Il est temps d'éradiquer la représentation selon laquelle plus on enseigne au bas de l'échelle et à de jeunes enfants, moins c'est compliqué!
    Quant à l'interview de Madame Mazilli, vaut mieux s'abstenir que d'en dire si peu et si mal.

    Bon vent aux ESPE...

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