Rythmes : Peep et Snuipp interpellent le ministre 

Après JM Fourgous, c'est un autre député UMP, Sylvain Barrios qui appelle le 8 octobre les maires à suspendre immédiatement la préparation des nouveaux rythmes dans leu commune.  Il s'agit d'obtenir de l'Etat qu'il prenne en charge tous les couts. Mais c'est le Snuipp qui pèse lourdement sur V Peillon. Lors du Comité de suivi des rythmes scolaires, Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, a interpellé le ministère sur les rythmes.

 

"Partout où des schémas n’ont pas été pensés entre tous les acteurs, les organisations du temps se déploient de manière chaotique et bricolée, entraînant de réels dysfonctionnements : non prise en compte des besoins spécifiques des enfants de maternelle, occupations imposées et non réfléchies des salles de classe, cohérence insatisfaisante des temps scolaires et périscolaires, horaires des APC parfois soumis aux contraintes des mairies, diminution du temps d’intervention des ATSEM dans les classes au profit du périscolaire, manque d’animateurs". Le Snuipp demande "davantage de souplesse" dans l'organisation des rythmes.

 

La Peep demande l'organisation de réunions bilans pendant les vacances d ela Toussaint. Selon une enquête qu'elle a réalisé, une majorité de parents seraient hostiles  à la réforme des rythmes.

 

Communiqué Snuipp


Par fjarraud , le mercredi 09 octobre 2013.

Commentaires

  • emapi, le 09/10/2013 à 20:05
    Ce qui me paraît indispensable, à moi, bien avant de nous interroger sur les questions de rythme, c'est la modification des programmes qui courent toujours. Et ça n'est certainement pas la pseudo concertation qui a lieu actuellement qui est de nature à me rassurer. Mais M. Peillon, avant d'interroger les gens de terrain qui ont tenté à maintes reprises d'exprimer leurs craintes, a préféré prendre le pouls des municipalités, des professionnels du tourisme.
    Monsieur Peillon était porteur de beaucoup d'espoir pour beaucoup d'enseignants. Quelle désillusion, ç'en est à pleurer!
  • Viviane Micaud, le 09/10/2013 à 19:42
    Les nouveaux rythmes sont indispensables car il est impossible d'obtenir une écoute suffisante pour des enfants en difficultés avec les apprentissages plus de 4 heures par jours. Aussi, c'est 22% de "bon temps scolaire" qu'on ajoute aux enfants. C'est énorme pour lutter contre l'échec scolaire.
    Les enfants des parents adhérents à la PEEP  n'ont pas, dans la quasi-totalité des cas de difficutlés dans les apprentissages, et il sont fâchés de réorganiser leur mercredi. Ce qui ne veut rien dire. Les adultes sont toujours mécontents à devoir changer leur organisation et au bout de quelques années préfère celle à laquelle, ils se sont habitués.
    Si les maires ont été incapables de mener la concertation. Tant pis pour eux, les électeurs leur feront savoir.
  • Kicekela75, le 09/10/2013 à 09:03
    Je ne sais pas devant cet article si je dois en rire, ou en pleurer...
    Les dysfonctionnements sont pires que ce que nous avions prévus, anticipés, mais nous les avions "criés" avec force et certaines personnes qui réagissent aujourd'hui étaient fort absentes pour manifester ne serait-ce qu'une demande de mettre les bœufs avant la charrue, et non l'inverse.
    Pour ma part, j'ai toujours pensé que cela passerait par les parents. Que les syndicats suivent la mouvance de ces parents, c'est insultant pour la base qui n'oublie pas ne pas s'être sentie représentée, ni même encore aujourd'hui.
    Le dilemme à ce jour, pour ne pas se voiler, c'est comment ne pas laisser la place libre (ah si ce merveilleux projet actuel avait pu être "bien pensé"!!!!) à l'école libérale qui nous attend à la prochaine alternance. Bah oui, notre joker s'effondre pour bientôt revenir à ceux qui nous ont tant fait mal jusqu'à l'année dernière.
    Il "ne reste ka" s'emparer de l'actuel projet pour le ficeler de façon à ne pas casser l'école publique.
    Et j'ai lu ce qui attend les directeurs d'école dans l'actuel projet du présent Ministre. Ouah! Si "vous" laissez passer ça...
    Mais tout ça, dans l'indifférence, dans la non-croyance, dans le désavoeux, dans le mépris des enseignants.
    Les égoïstes, pardon!, sont au final bien les parents, qui ont cru trouvé du mieux pour eux. Ils ont trouvé la réalité annoncée (pour ceux qui expérimentent les nouveaux rythmes). Malheureusement, le gros de la troupe ne sortira de sa léthargie que l'année prochaine. Que de souffrance en attendant!
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