Prioritaire : Le Snes demande un maximum de 20 élèves par classe 

Alors que le ministère commence les consultations sur l'éducation prioritaire et met en place un groupe de travail ministériel, le Snes fait connaitre ses choix. Pour le Snes, la relance de l'éducation prioritaire doit reposer sur trois piliers : "des conditions d’enseignement sensiblement améliorées avec des effectifs par classe abaissés, du travail en groupes restreints; un travail en équipe (disciplinaire, interdisciplinaire et pluri-professionnel, etc.), pour plus de cohérence des pratiques et des apprentissages, qui devra être favorisé en intégrant dans le service des personnels des temps de concertation; des personnels formés : formation initiale et formation continue".

 

Le syndicat doit affronter l'idée de la refonte de la carte de l'éducation prioritaire. Il affirme : "une redéfinition de la carte de l’éducation prioritaire est absolument nécessaire. Fondée sur des critères sociaux et scolaires transparents et concertés, elle doit distinguer, sans en viser un nombre prédéterminé, tous les établissements et territoires où les difficultés de tous ordres constituent un frein à la réussite scolaire". Plutôt qu'évoquer des "sorties" du dispositif, dont on sait qu'elles seraient difficiles, le syndicat propose une dotation variable selon les difficultés des établissements.

 

Surtout le Snes bouscule le tabou installé depuis six ans rue de Grenelle : la réduction de la taille des classes. Si elle doit s'accompagner d'un changement de pratiques, la réduction est bien un levier essentiel pour le Snes. "Aucune classe ne devrait dépasser l’effectif de 20 élèves par classe en Education prioritaire" affirme le Snes.

 

Dossier


Par fjarraud , le jeudi 03 octobre 2013.

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