Jean-François Copé et Nathalie Kosciusko-Morizet se sont relayés à l'Assemblée pour attaquer Vincent Peillon sur les rythmes scolaires le 1er octobre. "Voilà une réforme qui plonge l’école française dans un désarroi total. Les enfants, monsieur le ministre, sont épuisés par l’augmentation du temps scolaire, comme en attestent tous les témoignages. Ils sont déboussolés par l’arrivée de nouveaux intervenants, surtout en maternelle", a expliqué JF Copé, reprenant presque mot pour mot le dossier de presse du Snuipp 75. "En outre, vous avez humilié les enseignants en les écartant de la réforme ; ils voient aujourd’hui débarquer dans leurs classes, en dehors du temps scolaire, des intervenants non formés".
C'est ensuite N. Kosciusko-Morizet qui plante ses banderilles. Reprenant les mêmes arguments elle conclue : " personne ne conteste la nécessité de mieux répartir les rythmes éducatifs Toutefois, je vous demande solennellement de cesser vos expériences sur nos enfants".
"Vous avez enlevé aux enfants de France deux heures de cours à l’école élémentaire. Vous avez supprimé la formation des enseignants. Quelle est aujourd’hui votre crédibilité pour nous donner des leçons ?", répond V. Peillon. " La réalité, c’est que vous voulez continuer à détruire et à diviser en jouant sur les peurs et sur les mensonges... Pour la première fois dans l’histoire de notre République, alors que les inégalités du temps périscolaire allaient d’un à dix, de l’argent d’État est consacré à organiser ces activités."
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