Primaire : La consultation se fera hors temps scolaire 

Les enseignants du primaire seront bien consultés sur les programmes. Mais cette consultation, qui devait donner lieu à deux demi journées banalisées, aura lieu hors temps de classe annoncent les syndicats.

 

Une première phase aura lieu du 23 septembre au 18 octobre à travers une consultation en ligne. Les enseignants seront invités à parler des défauts des programmes actuels et des éléments à conserver. Ils pourront faire des suggestions sur les futurs programmes. Un temps de trois heures sera déduit des 24 heures annuelle s dédiées à la concertation dans le cadre des 108 heures annualisées. En fin d'année une seconde consultation aura lieu sur les nouveaux programmes avec un temps pris sur les 18 heure d'animation pédagogique.

 

Le Snuipp continue à demander que le mercredi matin du 13 novembre soit libéré pourla première consultation. Pour le Se-Unsa, "le ministre a fait un autre choix (que libérer des heures) nous le déplorons".

 

Se Unsa

Snuipp

 

 

Par fjarraud , le jeudi 12 septembre 2013.

Commentaires

  • caroudel, le 12/09/2013 à 11:28
    L'objectif de la consultation, quand on sait l'impact réel des précédentes, est de mettre en réflexion les personnels de l'E.N.

    3 heures sur les 108 heures annuelles semblent suffisantes.

    Que dirait-on si la SNCF arrêtait les trains une demi-journée pour réfléchir à de nouveaux horaires ou à la qualité des voitures ?

    Il serait temps que les syndicats se réjouissent de ne pas faire perdre une demi-journée de classe aux élèves à l'occasion de cette consultation. D'autant que les heures sont bien des heures dues en dehors de la présence des élèves.

    Comment ne pas comprendre tous ceux qui n'arrêtent pas de parler de nos vacances ! On voudrait fournir les verges pour se faire fouetter qu'on ne s'y prendrait pas mieux.

     
    • Vincent77, le 15/09/2013 à 10:30
      Certes, la comparaison fait réfléchir. Néanmoins, il semble utile de préciser que les enseignants se concertent bien plus que 24 h par an. Ils ne comptent pas leurs heures quand il y a besoin de se réunir pour améliorer le fonctionnement de leur école, construire tel ou tel projet ou encore de rencontrer les parents des enfants qui leurs sont confiés (puisque c'est aussi comptabilisé sur le même temps).

      Dans ce contexte, présenter ce temps comme déduit des 24 heures de concertation n'est qu'un acte de communication gratuit, d'autant que tout laisse à penser que les enseignants se saisiront de tout espace de parole sur les  programmes tant ceux de 2008 sont insatisfaisants.

      Pourtant, pour une réflexion de qualité et construire de réelles propositions, dans l'intérêt des apprentissages, des élèves et de la société, nous sommes aussi tous conscients qu'il faudrait réunir les enseignants dans un cadre professionnel, sur un temps dédié. Cela permettrait d'élever le débat et d'éviter la tentation d'exclure les disciplines dites d'éveil qui jouent un rôle fondamental dans l'apprentissage de la lecture, par exemple. Cela permettrait aussi de construire des propositions pragmatiques sur l'articulation des apprentissages en fonction des différents niveaux d'apprentissage.

      Renvoyer à une réflexion individuelle devant un écran, même si cela peut apporter des compléments de réflexion, pourrait amener à reproduire les mêmes dérives que sur la concertation autour des rythmes scolaires : exacerber l'intérêt individuel au détriment de la réflexion professionnelle.

      Pour le coup, je reconnaît qu'il s'agit là d'un point de vue purement personnel.
    • laulau2802, le 12/09/2013 à 11:46
      Tout à fait d'accord avec Caroudel.
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