Pour moi, la priorité pour la philo est de la sortir de son enrobage conceptuel de manière à mettre en évidence, les concepts utiles aux adolescents et aux adultes pour comprendre le monde et les transmettre en utilisant des méthodes de vulgarisation. 
Je n'ai aucun problème d'offrir à tous les élèves du lycée qui ont un certain niveau en expression écrite, l'accès à la philo avec son enrobage de conceptuel de manière à donner l'accès des filières littéraires supérieures à tous. Cependant, il faudrait un jour reconnaître que, 50% des élèves les plus fins et qui comprennent intuitivement le monde, n'arrivent pas "questionner la question" suivant les exigences des études littéraires, plus particulière ceux qui n'ont pas des parents qui peuvent leur expliquer les codes très particuliers et très artificiels de l'expression telle qu'elle est exigée pour les études littéraires. 
En résumé, je ne crois pas que les exigences des correcteurs de philosophie de Lorraine soient celles les plus en phase avec l'intérêt des jeunes.