Brevet : Histoire-géo, une épreuve qui ne passe pas 

Après l'APHG, les syndicats quasi unanimes demandent  une redéfinition de l'épreuve d'histoire-géo au brevet.

 

Une intersyndicale regroupant le Snes, le Snalc, Sud et la Cgt dénonce " l’importance allouée à des questions souvent traitées à la hâte, car situées en fin d’un programme pléthorique". Le Se-Unsa n'est pas en reste même si son approche est nettement différente. Il parle  "d'une définition d’épreuve inadaptée, déstabilisante ". Le syndicat estime que "en présentant une série d’exercices déconnectés les uns des autres, où la mémorisation de trop nombreuses connaissances pèse énormément, (l'épreuve) est sans doute plus discriminante que l’épreuve précédente et ne permet pas d’évaluer les compétences développées dans nos disciplines ni celles du socle commun".  

 

Snes

Se Unsa

 

 

Par fjarraud , le mardi 02 juillet 2013.

Commentaires

  • Viviane Micaud, le 02/07/2013 à 10:38
    C'est curieux mon précédent commentaire sur un article traitant le même sujet a disparu. Je vais faire un effort pour être plus politiquement correct. 
    Pour moi, ce qui fait problème c'est la mode pédagogique qui fait autorité dans l'éducation nationale : caser des mots-clés et des phrases à côté de graphiques. En effet, il s'agit d'un exercice artificiel qui n'apporte rien et qui est perturbant pour ceux qui ont du mal avec l'expression et , paradoxalement, ceux qui savent réellement comprendre la signification des indicateurs du graphique. (Dans ce type d'exercice, on confond "la carte avec le territoire". Or pour analyser correctement des données, il faut savoir que "la carte n'est pas le territoire".)
    L'enseignement du collège doit être centré sur l'ancrage dans la durée de connaissances qui doivent rester chez tous les français et française toutes leurs vies : la culture commune. Par ailleurs, il faut tenter de donner l'envie de s'autoformer toute la vie en lisant, en regardant les documentaires ou en allant dans des expositions ou musées. Par ailleurs, il faut donner les pistes d'apprentissage pour ceux qui vont continuer des études dans ce domaine.
    Pendant longtemps, le collège a été centré uniquement sur la dernière finalité. Le collège était fait pour les jeunes qui continuaient vers le lycée générale. Depuis 4-5 ans, il est devenu un terrain de jeu pour les permettre à des théoriciens de valoriser par la mise en oeuvre de théories pédagogiques (dont la pertinence n'est pas vraiment vérifiée) sur lesquelles ils peuvent communiquer. 
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