Un enquête de victimation dans le secondaire 

Eric Debarbieux, délégué interministériel chargé de la prévention des violences scolaires pilote une enquête de victimation à destination des personnels du secondaire.   Cette recherche, financée par la Délégation interministérielle, 'L'Observatoire international éducation et formation,  et la Fédération des autonomes de solidarité. Elle devrait aboutir rapidement à des propositions officielles.

 

"Il s'agit d'appuyer l'action publique sur un diagnostic précis". Interrogé par le Café, Eric Debarbieux a souligné les particularités de la nouvelle enquête de victimation lancée auprès des personnels du secondaire.  C'est la première enquête de ce type après des études de la Depp et la grande enquête au primaire.

 

Le formulaire en ligne comprend 80 questions, le plus souvent à choix multiple ce qui accélère la saisie. Les questions posées renvoient aux travaux antérieurs. On y lit l'idée d'évaluer la violence scolaire en fonction de l'ancienneté dans l'établissement. L'étude s'intéresse au harcèlement et à l'isolement par les collègues. Elle tente de situer l'état des relations entre les élèves et els différentes catégories de personnel.

 

Cette première enquête au secondaire fait le tour de la toile. Plusieurs milliers de personnes ont déjà répondu aux questions. Les réponses des acteurs de l'Ecole devraient très rapidement se transformer en recommandations.

 

L'enquête

L'enquete au primaire

 

Par fjarraud , le mercredi 30 janvier 2013.

Commentaires

  • Albert Renard, le 30/01/2013 à 17:03

    Pendant que des gens s'échinent ou se sont échinés pour faire change un peu les choses, que dire de ces pratiques qui ont depuis vingt ans ruiné le système éducatif ? Que c'est triste, même si elles font (bien) vivre leurs tenants. Une refondation sérieuse a-t-elle besoin de ces gens : "on prend les mêmes et on remet les mêmes blocages" ?

    Quant à cette "recherche" financée, c'est de l'argent fichu par les fenêtres : en pleine prétendue crise, c'est assez piteux. Un tout autre état d'esprit est nécessaire que celui que les néo-mandarins ont infligé à l'école. Pourvu (pour eux) que cela dure! A.R.
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