L'Expresso du 10 décembre 2012 

Le fait du jour

Un arrêt du Conseil d'Etat en date du 26 novembre 2012 définit les vacances des enseignants à 5 semaines par an. Mais pour le ministère, contacté par le Café, " le Conseil d'Etat n'a jamais écrit que les enseignants devaient faire 5 semaines ou 8 semaines. Ce n'est pas son problème".

 

Révélée par Claude Lelièvre sur son blog, l'arrêt du 26 novembre juge sur une plainte déposée par une enseignante certifiée qui demandait le report de ses congés sur l'année scolaire, ceux-ci n'ayant pu avoir lieu durant l'été du fait d'un congé de maternité.

 

Cinq semaines de congé seulement ?

 

 Le Conseil rappelle dans un article 4 les différents textes en vigueur , y compris le calendrier annuel des congés scolaires. Puis il statue dans l'article 5 : " Considérant qu'il résulte de ces dispositions qu'eu égard aux nécessités du service public de l'éducation, une enseignante ne peut exercer son droit à un congé annuel, d'une durée égale à cinq fois ses obligations hebdomadaires de service, que pendant les périodes de vacance des classes, dont les dates sont arrêtées par le ministre chargé de l'éducation ; que, dès lors,  (...)
10/12/2012 à 06:58  |  (1 commentaire)

Carrière des enseignants, redoublement, redéfinition du socle, le rapport annuel du HCE interfère avec les débats de la refondation. Renouvelé juste avant les élections par l'ancienne majorité, qui y a fait entrer in extremis des personnalités contestées, le Haut Conseil de l'Education sait ses jours limités. Le nouveau gouvernement entend le remplacer par un Conseil national d’évaluation du système éducatif qui devrait voir le jour selon l'article 17 de la loi d'orientation. Il publie le 7 décembre son dernier rapport qui, malgré le renouvellement récent, prolonge l'action des rapports précédents.

 

En renouvelant sa foi dans le socle commun, le HCE se démarque de la loi d'orientation et règle des comptes.... Créé par la loi de 2005 pour veiller à l'application de la loi de 2005, le HCE appuie encore une fois le socle mais en demandant une révision de son contenu et de ses outils."La future loi devra apporter les clarifications nécessaires" , affirme le rapport. Il écarte l'argument d'un socle niveleur ou du socle "pour les plus démunis". " On ne saurait donc, de bonne foi, accuser le socle ...(...)
10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)
Le système

Qui a volé la contribution de  Marie Duru-Bellat à la refondation ? Le texte n'a jamais été publié sur le site officiel. Alors pour connaître les idées de M Duru-Bellat sur la refondation, il reste son blog et cet entretien... Sociologue, spécialiste des questions d’éducation, M Duru Bellat est professeur à Sciences-Po (Paris) et chercheur à l’Observatoire Sociologique du Changement.

 

La situation de l'Ecole se dégrade. On le voit dans les résultats de PISA par exemple. Que recommanderiez vous pour améliorer cette situation ?

 

PISA ne doit pas être une obsession. L'obsession du benchmarking, du classement, nous fait oublier ce qui devrait être l'objectif final, à savoir l'insertion des jeunes dans la société. Que les jeunes aient les moyens  de vivre une vie bonne. Il y a des pays qui sont bien classés dans PISA et qu'on n 'a pas envie d'imiter. Par exemple le Japon où toute une frange de la jeunesse ne s'insère pas. Par exemple la Finlande qui a un taux de chômage des jeunes qui n'est pas faible. Et ne parlons pas de la mesure du bonheur...

(...)
10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)
Le système

C'est Paris 3 Censier que Vincent Peillon  a choisi pour présenter le 10 décembre 2012 son plan de recrutement des enseignants en 2013 et 2014. Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche du 9 décembre, le ministre précises ses intentions : 22 100 postes offerts aux concours externes 2013 et 21 350 en 2014. Pour le ministre si les étudiants se sont détournés des concours de l'education nationale cela  tient principalement à la suppression de la formation par les gens. Les étudiants tentés par le professorat s’en sont détournés à cause de cette politique qui a sapé l’image du métier", affirme-t-il. "Nous allons modifier le système des mutations et notamment faciliter le rapprochement des conjoints dès 2013", promet-il. Mais il ne cède rien sur les salaires . "J’ai bien conscience que les enseignants ne sont pas bien rémunérés. Il serait digne de les payer mieux, nous le ferons lorsque nous aurons les moyens".

 

Entretien JDD

10/12/2012 à 06:58  |  (1 commentaire)

"Un partenariat confiant et serein est donc indispensable. Dans ce cadre, les conseils d'école doivent participer activement aux choix concernant l'organisation du temps scolaire d'une semaine à 4 ou 4,5 jours ainsi qu'à l'élaboration éventuelle d'un projet éducatif territorial. Toute décision unilatérale n'est pas concevable", écrit Sébastien Sihr aux associations d'élus (AMF, AMRF et AMGV).

 

"Nous souhaitons donc que les enseignants soient informés et consultés au sujet des intentions des mairies concernant l'organisation de la semaine scolaire", écrit S Sihr. "C’est pourquoi nous proposons aujourd’hui à toutes les équipes enseignantes de s’adresser à leurs élus locaux. La coopération de tous les acteurs partie prenante de ce dossier est indispensable et ce dans l'intérêt de l'élève."

(..)
10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)
Le système

“Faire carrière” dans le corps des professeurs des écoles est de moins en moins valorisant et l’on peut s’inquiéter pour les recrutements à venir", affirme le Snuipp. Pour le montrer il aligne 3 chiffres : 15,10 et 0. 15% c'est l'écart entre les salaires des enseignants français et la moyenne OCDE. 14% c'est la perte de pouvoir d'achat depuis 1999. Enfin 0% c'est l'augmentation proposée par le ministre cette année... Le syndicat lance une pétition postale.

 

La pétition

'...)
10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)
Le système

 

" Il existe un différentiel moyen de 14% de réussite entre le parcours 4 ans et le parcours 3 ans", remarque le rapport officiel de l'Inspection générale de l enseignement agricole sur les bacs pros de cette branche. Selon le rapport, "l’écart entre les taux de réussite des candidats ayant suivi un parcours 3 ans et ceux ayant suivi un parcours 4 ans, concerne de façon indifférenciée toutes les spécialités de baccalauréat professionnel, avec néanmoins des valeurs très différentes, de 6,5% à 28,8%". En moyenne le taux de réussite serait passé de 90 à 83%.

 

Cela n'empêche pas l'Inspection de demander le maintien du bac pro en 3 ans. "Les résultats de la session 2012 ne permettent pas de remettre en cause la RVP, dont le déploiement n’est pas achevé. L’atteinte des objectifs initiaux suppose de poursuivre, à tous les niveaux, les évolutions engagées".

(...)
10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)
Le système

A quel âge entre-t-on à l'école au primaire dans les pays d'Europe ? Combien d'années passe-t-on dans le secondaire en Belgique ? Une nouvelle étude Eurydice présente l'organisation des systèmes éducatifs en Europe dans sa variété. Une initiative d'autant plus mértante que le système d'enseignement de la communauté française agrège des établissements publics et privés.

 

L'étude

10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)
Le système

Distribuée par le ministre de l'éducation de la communauté française, la carte prof permet de faire bénéficier de rabais et de promotions les enseignants et les salariés des établissements d'enseignement. Cela concerne aussi bien les visites de musée que des restaurants ou du matériel informatique. "C'est un petit geste du gouvernement qui va dans le bon sens" estime la ministre.

 

La carte prof

10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)
L'élève

Selon l'Onisep, la norme c'est bac + 5 pour ces métiers qui nécessitent investissement et passion. Un nouveau numéro de "Parcours" présente les différents métiers : commissaire priseur, antiquaire, galeriste, animateurs, guides, conservateurs etc...Chaque école, chaque filière universitaire est soigneusement décrite . On découvre à travers des portraits chaque métier. La revue donne des conseils pour trouver un emploi.

 

Présentation

10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)
Citoyenneté
Faut-il mener une politique de discrimination positive en faveur des Roms , comme le souhaite l'Europe, ou pas ? Pour Michel Billout, auteur d'une étude sénatoriale sur l'intégration des Roms la réponse est négative. " L’approche retenue en droit français, qui ne permet pas, par souci d’égalité républicaine, de fonder des politiques pour des groupes particuliers définis par leurs origines ethniques ou religieuses, paraît la plus appropriée. En effet, cette approche n’empêche pas pour autant de lutter contre les discriminations : elle replace seulement l’individu et non le groupe au coeur de la réflexion et autorise, de ce fait, la mise en place de politiques de rattrapage fondées sur des critères socioéconomique objectifs". Mais alors comment apporter les aides spécifiques à cette population ? Parce que la moitié des Roms en Europe se plaignent de discrimination, plus des deux tiers est au chômage et seulement 10% sont au dessus du seuil de pauvreté. Le rapport ironise sur les limitation à travailler dont souffrent les 10 000 actifs roumains ou bulgares alors que 330 000 travailleurs étarngers sont en France dans le cadre d'opérations de sous traitance.(...)
10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)
La recherche

Ces cinquièmes rencontres « Pour que la maternelle fasse école », organisée spar le GFEN en partenariat avec Le Café pédagogique à Paris le 2 février, ont lieu dans un contexte politique nouveau. L'école maternelle est une priorité si l'on veut agir sur la ségrégation scolaire et faire avancer une véritable démocratisation de l'école. Les changements ne se feront pas sans l'apport des professionnels, organisations, familles. Transformer l'école maternelle est un beau projet, nécessaire. Il y faut de l'audace et de la réflexion. A nous, individuellement et collectivement d'en faire preuve. Au programme des intervenants prestigieux : V Bouysse et Christophe Joigneaux. Et bien sur des ateliers...

 

Le programme

10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)
Les disciplines
Présentée en avant-première au PNF lettres de novembre 2012, l’application pour iPad consacrée au célèbre conte philosophique de Voltaire est disponible depuis le 8 décembre. Cette édition enrichie d’un classique souvent étudié au lycée a été réalisée par trois partenaires : la Bibliothèque nationale de France, la Voltaire Foundation et Orange. L’application propose trois entrées dans l’œuvre : le « Livre » (affichage synchronisé du texte et du manuscrit, lecture par  Denis Podalydès, définitions, variantes de l’édition critique établie par René Pomeau, fiches-personnages, lieux, concepts, illustrations du texte par des graveurs du XVIIIe siècle ou par Paul Klee, fonctions de lecture avancée d’un epub telles que recherche, marquage, sélection, prise de notes …) ; le « Monde » (le voyage de Candide à suivre sur une carte interactive, avec  contextualisation, associations littéraires et iconographiques, éclairages thématiques de spécialistes sur des thèmes tels que l’utopie, la guerre, le mal, les femmes au XVIIIe siècle, l’image de l’autre…) ; le « Jardin » (espace  (...)
10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)

L’APSES lance une enquête afin de donner à voir les positions des enseignants de SES sur la question de l’allègement et sur les pratiques pédagogiques induites par les nouveaux programmes de terminale. Avec comme objectifs influencer le ministère.

 

Pétition

10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)
Les disciplines

Le J.O. du 8 décembre contient cet arrêté. « Sont dispensés, à leur demande, de l'épreuve obligatoire de langue vivante 2, étrangère ou régionale, dans les séries de la voie générale et technologique (hors série techniques de la musique et de la danse, TMD), les candidats qui se présentent à l'examen du baccalauréat après avoir changé de série à l'issue de la classe de première ou après un échec à l'examen dans une autre série et qui peuvent justifier qu'ils ont suivi l'enseignement d'une seule langue vivante en classe de première ou en classe terminale. Les candidats bénéficiant de cette dispense ne sont pas autorisés à choisir une langue vivante en épreuve facultative, sauf si celle-ci ne fait pas partie de la liste des langues pouvant être choisie en langue vivante 2.  Pour la série hôtellerie, la dispense concerne la partie de l'épreuve de langues vivantes (A et B) qui porte sur la langue vivante autre que l'anglais. »

 

Le texte

10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)
Les disciplines

"Dans les séries STD2A, STI2D et STL du baccalauréat technologique, la partie écrite de l'épreuve de langue vivante 2, facultative à titre transitoire, est subie uniquement dans les académies dans lesquelles il est possible d'adjoindre au jury un correcteur compétent.", précise un arrêté publié au J.O. du 8 décembre. " Dans les séries STD2A, STI2D et STL du baccalauréat technologique, la partie orale de l'épreuve de langue vivante 2, facultative à titre transitoire, est subie uniquement dans les académies dans lesquelles il est possible d'adjoindre au jury un examinateur compétent. Cette disposition s'applique aux candidats scolaires des établissements d'enseignement publics et privés sous contrat qui font le choix à l'examen d'une langue vivante 2 non enseignée dans leur établissement, aux candidats du Centre national d'enseignement à distance, aux candidats individuels et aux candidats des établissements privés hors contrat."

 

Arrêté

10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)

Il est des mots qui envahissent nos vocabulaires sans coup férir, des maux auxquels on s’habitue tel un tribut aux temps modernes, un prix à payer pour rester sur le parquet de la vie courante. « Burn out », méchant mot que l’on ne peut confondre avec burnous même en le prononçant à la hâte, s’est démocratisé. Vous, moi, votre voisine, la boulangère, le conducteur de train et le patron de la PME d’à côté, tous nous pouvons tomber dans un état de surmenage qui nous précipite dans l’épuisement, les pieds ne sachant plus mettre un pas devant l’autre, l’esprit noyé sous les flots incessants d’idées qui se télescopent.

 

Le syndrome n’épargne pas l’école, pourquoi le ferait il d’ailleurs ? La scolarité est investie de tant de missions contradictoires, de tant d’espoirs démesurés que les humains qui la font vivre ne peuvent se contenter de faire le dos rond.  L’exigence de performance conjuguée avec les attentes sociales et parentales, augmentée du coefficient de crise fois la variation des programmes, l’opération donne une probabilité de craquer sous la pression qui ne fait que progresser. Le stress nait souvent du sentiment d’être incapable d’atteindre les objectifs assignés ou induits, réels ou interprétés.  Et puis, il ya les relations humaines, les regards qui pèsent, les réflexions qui minent, les manifestations d’un mécontentement auxquels on ne sait pas faire face.

(...)
10/12/2012 à 06:58  |  (0 commentaire)
Par fjarraud , le lundi 10 décembre 2012.

Partenaires

Nos annonces